dimanche 31 mars 2013 à 15h

//// Visite guidée du musée-mémorial

• Visite guidée par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil.

mardi 26 mars 2013 à 18h
//// Conférence - Débat

Pardonner ?

par Jean-Marc Durand-Gasselin et Nicolas Desré
professeurs de philosophie aux lycées Pothier et Jean Zay

• Plusieurs philosophes ont évoqué, pour le XXème siècle, la confrontation, d’une ampleur inédite, avec la question du pardon. 

Ampleur inédite à cause du défi inouï que ce siècle a lancé aux ressources morales et psychologiques de l’espèce humaine, par la destruction méthodique et planifiée des Juifs d’Europe.

En effet, le pardon est d’abord un processus de réconciliation inter - individuel fondé sur une asymétrie : celui qui a subi le tort réhabilite à la première personne celui qui l’a commis, il lui remet sa dette.

Mais comment pardonner lorsqu’il s’agit d’un crime collectif, où les bourreaux ont de multiples visages et des responsabilités différentes quoique liées entre elles ?

samedi 23 et dimanche 24 mars 2013
de 15h à 16h
//// Dans le cadre du Week-End Télérama : Lecture à deux voix

L'oeil du cerf cille quand il voit l'étoile

Lecture radiophonique proposée par
Catherine Gautier et Jean-Pierre Thiercelin

• Catherine Gautier et Jean-Pierre Thiercelin lisent des messages codés envoyés en France par le biais de Radio-Londres. Ces messages sont extraits de l’ouvrage de Michel-Roger Augeard, Melpomène se parfume à l'héliotrope (éd. Lattès).
Ces messages dits personnels seront ponctués de lecture d’extraits d’émissions de Radio Londres qui dénoncent la persécution dont sont victimes les Juifs notamment ceux internés dans les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers.

A l’occasion du Week-end Télérama,le Cercil est ouvert le samedi 23 & dimanche 24 mars de 14h à 18h. Une occasion de venir ou revenir visiter le Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv et l’exposition temporaire « communiquer pour résister ». Avec le passeport Télérama, entrée gratuite pour 4 personnes.

mardi 19 mars 2013 à 18h
//// Conférence

Aux origines de l’antiracisme.
La LICA, 1927-1940

par Emmanuel Debono, historien

• À la fin des années 1920, naît la première organisation antiraciste française, la Ligue Internationale Contre l’Antisémitisme (LICA).

Ciblant d’abord les manifestations antijuives qui surviennent en Europe centrale et orientale, elle doit très vite affronter la résurgence de l’antisémitisme dans une France où on le croyait, à tort, éteint et faire face à un défi sans précédent, le national-socialisme.

S’appuyant sur des fonds d’archives inédits et considérables, dont les archives de la LICA rapatriées de Moscou au début des années 2000, Emmanuel Debono retrace l’histoire des pionniers du militantisme antiraciste en France.

Docteur en histoire de l’IEP de Paris, Emmanuel Debono travaille sur les racismes et les antiracismes dans la France contemporaine. Dans le cadre de ses recherches, il a bénéficié d’une bourse de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

Rencontre animée par Nathalie Grenon. En partenariat avec la librairie les Temps Modernes et le CNRS.

mardi 12 mars 2013 à 18h

à la Médiathèque de Saint Jean de Braye - 13 place de la commune

//// Projection suivie d'une rencontre
avec Marceline Loridans-Ivens, réalisatrice.

La petite prairie aux bouleaux

• De retour à Paris après cinquante ans d’absence, Myriam se rend à une réunion d’anciens déportés qui commémorent la libération des camps d’extermination nazis. Elle retrouve là quelques-unes de ses compagnes de captivité, comme elle survivantes de Birkenau où, à 15 ans, elle fut déportée avec son père qui, lui, ne revint pas. Aller à Birkenau devient pour Myriam comme une obligation.

Ce voyage, qu’elle effectue seule, provoque en elle un choc d’une extrême violence et déclenche une tempête d’émotions qui la ramène à son passé. Tout lui est familier : sa baraque, son châlit et les lieux plus ou moins intacts. Les souvenirs l’assaillent, dont certains qu’elle croyait ou avait voulu oublier pour pouvoir survivre.

Avec La Petite prairie aux bouleaux, Marceline Loridan-Ivens signe un film de mémoire traversé par l’histoire :

"J’ai réalisé ce film parce qu’à 75 ans j’entame la dernière étape de ma vie et que tous ceux qui, comme moi, sont revenus des camps, disparaissent les uns après les autres", déclare-t-elle.

Rencontre animée par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil.

Organisé avec la médiathèque de Saint-Jean-de-Braye