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mardi 31 janvier à 18h
//// conférence
Visiter Auschwitz? 
de Pierre-Jérôme Biscarat
Claude Lanzmann, réalisateur du film « Shoah »    prévient : « Auschwitz ne se visite pas. Il faut y arriver chargé d’un savoir. Il faut voir et savoir, savoir et voir indissolublement. » Les auteurs du premier guide de visite d’Auschwitz se sont donc attachés aux faits historiques. Des documents d’archives, des cartes et des plans accompagnent le lecteur, peut-être futur visiteur. Les descriptions sobres et les faits précis sont ponctués de témoignages de survivants.
Cette conférence est aussi l’occasion de retracer l’histoire du plus grand complexe concentrationnaire nazi, et du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau où ont été déportés les internés des camps de Beaune et de Pithiviers, hormis ceux des convois 50, 51, 52 (Sobibor) et 73 (Kaunas).

Pierre-Jérôme Biscarat est membre du service pédagogique de la Maion d'Izieu et co-auteure avec Jean-François Forges du Guide historique d'Auschwitz, éd. Autrement.

Cette conférence est organisée en partenariat avec l'association Loire Vistule.




vendredi 27 janvier à 18h
//// le grand témoin du Cercil
Joseph Weisman


C’est après la rafle du Vel d’Hiv que Joseph Weismann, 11 ans, est interné avec sa famille dans le camp de Beaune-la-Rolande. Il    assiste à la fouille, puis au départ en déportation de ses parents et de ses sœurs. Comme beaucoup d’enfants, il reste seul dans le camp. Les autorités de Vichy attendent en effet l’autorisation de Berlin de déporter les enfants, selon leur proposition.

Avec un autre jeune garçon, il s’évade…


Cette rencontre est organisée dans le cadre de la Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de la Shoah dont vous pouvez demander le programme complet de la journée au Cercil. Jospeh Weismann fait le récit de son histoire dans le livre Après la rafle (éd. lafon, 2011) sortie récemment.
mardi 17 janvier à partir de 18h
//// inauguration de l'exposition "Il n'y a pas d'enfants ici Auschwitz - Gross-Rosen - Buchenwald" suivie de la conférence d'Olivier Lalieu "La Résistance à Buchenwald, de la mémoire à l'histoire"
Exposition des dessins de Thomas Geve "Il n'y a pas d'enfants ici Auschwitz - Gross-Rosen - Buchenwald"

Thomas Geve est allemand ; enfant juif, à 13 ans, il est  déporté à Auschwitz avec sa mère en juin 1943. Il échappe à l’extermination et travaille à Auschwitz I jusqu’en 1945, date à laquelle il est évacué vers Gross Rosen, puis à Buchenwald. Il est libéré le 11 avril 1945.
Cette exposition propose 31 dessins légendés par  Thomas Geve lui-même et donne des explications  historiques sur les trois camps d’extermination.


Cette exposition est réalisée par l'Association Buchenwald Dora et Kommandos. Elle sera présentée du mardi 24 au vendredi 27 janvier au lycée Duhamel du Monceau.

Conférence La Résistance à Buchenwald, 
de la mémoire à l'histoire
par Olivier Lalieu, historien au Mémorial de la Shoah


« L’histoire de la Résistance française à Buchenwald s’inscrit dans un cadre à la fois    singulier et dramatique. Alors que la survie représente l’horizon de chacun, une poignée  de déportés s’engage pour la défense de leur communauté et la permanence du combat  contre la nazisme. »

A l'issue de cette conférence, Olivie Lalieu dédicacera son livre La Résistance française à Buchenwald préfacé par Jorge Semprun (éd. Tallandier, 2005) et Agnès Triebel dédicacera Il n'y a pas d'enfants ici de Thomas Geve (éd. JC Gawsewitch, 2009) qu'elle a préfacé avec Dominique Durand et Survivant d'Auschwitz : j'ai eu 13 ans en camp de concentration de Thomas Geve (éd. Gawsewitch, 2011) qu'elle a traduit.






mardi 10 janvier à 18h
//// projection suivie d'une conférence
L’affaire Dreyfus à Orléans
La Raison d’État : chronique de l’affaire Dreyfus de Pierre Sorlin (29 min, CNDP, INALCO, 1994)

Léon Blum, en 1936, répond aux questions d’un journaliste sur l’origine de ses convictions politiques. S’ensuit, en un long flash-back où s’entremêlent scènes reconstituées et documents d’époque, l’exposé de l’affaire Dreyfus. De l’arrestation de Dreyfus au procès de Rennes, toutes les étapes de « l’affaire » sont retracées avec exactitude, sur toile de fond d’un ultranationalisme et d’un antisémitisme haineux.

L’antisémitisme en Orléanais durant l’affaire Dreyfus par Georges Joumas, historien
•  En 1898 et 1899, les manifestations antisémites et antidreyfusardes furent particulièrement virulentes dans le Loiret, notamment le 10 janvier 1899, il y a donc exactement 113 ans. Des articles de la presse locale, des pétitions, des cortèges, des slogans et des voies de faits visèrent les Juifs.