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mardi 1er avril à 18h
//// conférence
Des poètes assassinés. Robert Desnos, Benjamin Fondane, Max Jacob, Isaac Katzenelson, Miklos Radnoti.
par Claude Mouchard, écrivain et professeur émérite de littérature comparée à Paris VIII





Robert Desnos, Benjamin Fondane, Max Jacob, Isaac Katzenelson, Miklos Radnoti : ces cinq poètes furent persécutés par les nazis et leurs collaborateurs, et en moururent. Chacun d’eux, écrivant en français, ou en hongrois, ou en yiddish, était un poète reconnu, voire célèbre.
Dans les poèmes qu’on entendra, chacun de ces auteurs – se sachant menacé ou même sur le point d’être assassiné (en même temps que d’innombrables autres) – rassemble toute sa puissance poétique pour s’adresser à nous et, à travers nous, à tout être humain.

Les poésies seront lues par Martine Hecquet et Bernard Klein.
mardi 25 mars à 18h
//// le grand témoin du Cercil
Berthe Burko-Falcman



Née en 1935 à Paris, Berthe Falcman est issue d’une famille de militants juifs bundistes immigrés de Pologne. Son père Aron Falcman, engagé volontaire en 1940 est victime, le 14 mai 1941, de la rafle du « Billet vert ». Il est interné au camp de Pithiviers et déporté plus d’une année plus tard à Auschwitz où il est assassiné.

Après avoir caché Berthe en Normandie, sa mère échappe à la rafle du Vel d’Hiv. Arrêtée par la gendarmerie française pour avoir franchi la ligne de démarcation, elle est assignée à résidence à Lacaune-les-Bains, où Berthe qui a alors 8 ans la rejoint en février 1943 grâce à une filière clandestine. Cachée avec sa mère à Lacaune, puis dans l’Aveyron, Berthe est scolarisée chez des religieuses catholiques.

Après une thèse consacrée à Albert Cohen, Berthe Burko-Falcman a publié deux romans
en 1994 et 1997 : Chronique de la source rougepuis L’Enfant caché, récits doubles inspirés par sa quête d’une identité meurtrie par la guerre.
samedi 22 et dimanche 23 mars - 14h à 18h
//// dans le cadre du Week-end Musées Télérama

Ouverture exceptionnelle du Musée-Mémorial


samedi 22 mars à 15h
Visite commentée autour de la correspondance de Max Jacob : Un poète assassiné, Drancy 1944
par Francis Deguilly, membre du Comité de rédaction des Cahiers Max Jacob

Max Jacob laisse une intense correspondance. Auprès de chacun de ses correspondants, il a décliné les travaux et les jours de son métier d’écrivain, de peintre et de poète et tissé les amours et désamours de son existence. C’est aussi au travers de cette correspondance que se dessinent les conséquences de la persécution dont il est victime.

dimanche 23 mars à 15h
Création « Ne mets plus jamais Jacob sur les enveloppes, mets Monsieur Max »
par Fabienne Peter, conteuse



Fabienne Peter donnera à entendre des lettres écrites par Max Jacob. Seront partagés ses conseils à ses jeunes amis, ses inquiétudes, ses doutes, sa désespérance face aux persécutions. La richesse de l’expression du poète fait de ces lettres des archives littéraires majeures et permettent aussi de dire l’Histoire.



mardi 18 mars à 18h
//// Ouverture de l'exposition

Max Jacob : un poète assassiné, Drancy 1944
au Cercil – Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv
jusqu’au 21 septembre 2014


Le 24 février 1944, à Saint-Benoît-sur-Loire, Max Jacob est arrêté par la Gestapo, puis enfermé à la prison d’Orléans, en même temps que d’autres Juifs arrêtés le même jour – dont la jeune Marie-Thérèse, 2 ans 1/2 -. Quelques jours après, il est conduit au camp de Drancy pour être déporté. Il y meurt d’épuisement le 5 mars 1944. 

Cette exposition, la première entièrement consacrée à cette période de la vie du poète, permet de retracer les différentes étapes du processus de la persécution subie par le poète : recensement, port de l’étoile, interdiction de publier… Des documents encore inédits, des archives administratives jamais présentées au public, des manuscrits rares et précieux, illustreront cette période qui, malgré la menace, fut marquée pour Max Jacob par une
intense activité littéraire et épistolaire.

Exposition conçue et réalisée par le Cercil - Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv en partenariat avec l’association des Amis de Max Jacob.


suivie d’une conférence
Max Jacob pendant l’Occupation

par Patricia Sustrac, présidente des Amis de
Max Jacob et Géraldi Leroy, professeur émérite
de littérature française moderne et
contemporaine à l’université d’Orléans

Converti depuis 1915 au catholicisme, retiré à Saint-Benoît-sur-Loire depuis 1936, Max Jacob est rattrapé par les persécutions que subissent les Juifs. Loin d’être indifférent aux périls de guerre qui croissent en intensité après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, Max Jacob s’est montré, dès 1933, de plus en plus inquiet. Les rigueurs croissantes de l’Occupation, les persécutions antisémites, vont le plonger dans une existence de plus en plus précaire.

//// exposition
Max Jacob, l’art et la guerre
au musée des Beaux-Arts d’Orléans
jusqu’au 15 juin 2014

À travers les collections du musée, un prêt exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France et des collections privées inédites, il s’agit d’évoquer la vie de Max Jacob et sa création pendant la période de la montée des périls et les années de guerre à partir de son retour définitif à Saint-Benoît-sur-Loire (1936 – 1944).

Brisé moralement, luttant contre la faim et la misère, perpétuellement tiraillé par le dualisme de
ses aspirations et de son comportement, Max Jacob décide de rompre avec sa vie parisienne. Arrivé dans un « état d’ardente exaspération », le rythme de vie quasi monacale lui permet de retrouver calme et sérénité. Sa solitude est bientôt interrompue par un réseau de nouveaux amis, Marcel Béalu, René Guy Cadou, Michel Manoll, Robert Szigeti, Roger Toulouse, plus tard Jean Rousselot, dont il encourage le talent poétique (école de Rochefort), artistique
ou bien la foi religieuse et la conversion. Ce cercle d’amis l’accompagne avec fidélité dans la partie de sa vie la plus difficile. Les anciens amis reprennent ou prennent le chemin de Saint-Benoît pour rendre visite à leur vieil ami : Picasso et Dora Maar, Cocteau 

accompagné de Jean Marais, Salmon, Paul Eluard, etc.
mardi 11 mars à 20h30
//// concert à la MJC le Moulin de la Vapeur - Olivet
Yiddish express

Le Trio Yiddish Express allie l’énergie collective de la fête à l’émotion intime de la nostalgie. Yiddish express permet ainsi, sans tambours ni trompette, de quitter la piste de danse ou le banquet du mariage pour rejoindre la salle de concert. C’est là que la sensibilité de l’archet (ou de la voix) et les harmonies pulsées donnent leur pleine mesure en offrant un voyage musical au travers de pièces instrumentales traditionnelles (klezmer) et de mélodies yiddish.


Tarif : 12 € - réduit (adhérents MJC, Fédération Nationale des Anciens Combattants, étudiants, demandeurs d'emploi, adhérents Cercil) : 8 € - PAC : 6 €
Réservation indispensable au 02 38 63 66 60.