>>>Retrouvez désormais toute l'actualité du Cercil ici
Mercredi 5 octobre 2016 à 18h
à Orléans – Cercil – Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

/// Rencontre

Sauvé d’Auschwitz par l’Assistance publique

Rencontre avec Charles Waserscztajn et Antoine Rivière, historien, maître de conférences à l’université Paris 8 Vincennes Saint-Denis. 

À l’occasion de la sortie de son témoignage, édité par le Cercil, Charles Waserscztajn interviendra, avec Antoine Rivière, spécialiste de l’histoire de l’abandon d’enfants à l’époque contemporaine. Ses recherches portent notamment sur les parents qui abandonnent, en particulier sur les mères célibataires, ainsi que sur les institutions de prise en charge et les politiques d’assistance à l’enfance. Il travaille actuellement sur l’histoire des enfants juifs recueillis par les services publics de protection de l’enfance pendant la Seconde Guerre mondiale. En janvier 2016, il a remis à Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP, une première étude sur ce sujet, et met aujourd’hui en place un projet collectif de recherche visant à étendre l’enquête à tout le territoire français.

Modération : Séverine Demoustier, directrice du CREAI - Centre régional d’Études, d’Actions et d’Informations, en faveur des personnes en situation de vulnérabilité.

Organisée avec le CREAI Centre Val de Loire.
Dimanche 25 septembre 2016 à 15h
Au Cercil - Musée-Mémorial des enfants du Vel d'Hiv

/// Visite commentée du Musée-Mémorial


Visite commentée du Musée-Mémorial par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil - Musée-Mémorial des enfants du Vel d'Hiv
Mercredi 21 septembre à 13h30 
Cercil – Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

/// CONFÉRENCE INAUGURALE DE L’ESAD

Chroniques graphiques
par Philippe Apeloig, designer graphique et typographe.

Le musée des Arts décoratifs à Paris consacrait au graphiste Philippe Apeloig la première exposition rétrospective en 2013. La même année, les édi­tions du musée ont publié un livre monographique « Typorama » qui présente un ensemble de projets aboutis accompagnés d’esquisses et de références révélant son processus de création.
Nourri des courants du modernisme qui associent art et design (le constructivisme, le Bauhaus, De Stijl), Philippe Apeloig puise son inspiration dans la passion qu’il cultive pour la peinture, les arts du spectacle et la littérature.
Né à Paris en 1962, Philippe Apeloig étudie à l’École supérieure des arts appliqués « Duperré » avant d’intégrer l’École nationale supérieure des arts décoratifs, Ensad. En 1983, il décroche un stage chez Total De­sign à Amsterdam, agence fondée en 1963 par Wim Crouwel, qui a profondément marqué l’environnement visuel des Pays-Bas. Leur pratique du graphisme ouvre à Philippe Apeloig des perspectives inédites sur les usages contemporains et expérimentaux de la typographie. C’est aussi pour lui l’occasion de s’im­merger dans la rigueur d’un travail en agence, et de fréquenter le Stedelijk Museum où il découvre la pein­ture de Mondrian et de Malévitch. Ces expériences déterminantes viennent enrichir son univers culturel.
Pourquoi ce graphiste qui compte parmi les plus marquants de sa génération a accepté d’intervenir à la demande du Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv pour la conférence inaugurale des étudiants de l’Esad d’Orléans ? L’extrait suivant des « Chroniques graphiques » écrites par Philippe Apeloig, dont nous annoncerons la publication en avant-première le mercredi 21 septembre, permet de comprendre entre autres comment une histoire familiale peut croiser un parcours professionnel.
« L’accent du yiddish porte la trace de l’exil. Il me faut chercher au plus profond de moi pour la trouver en sommeil. Enfant, je n’en disais pas un mot à mes camarades de classe, encore moins quand je me suis engagé dans des études artistiques où j’apprenais les canons et le raffinement des arts majeurs. Cette différence m’inspirait une sorte de gêne dans un lamento inexplicable, moi qui voulais ressembler à tout le monde. Je n’imaginais pas que mes origines juives polonaises pourraient avoir leur place dans le design graphique puriste, moderniste et hautement respectable, tel que je me le représentais à l’époque, ignorant encore tout de Peretz Rosenbaum, plus connu sous le nom de Paul Rand » Philippe Apeloig, (extrait de Chroniques graphiques, Édition T!nd, octobre 2016)


Organisée avec l’École Supérieure d’Art et de Design d’Orléans.
Mardi 20 septembre 2016 à 18h
 à Orléans – Cercil - Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

/// CAFÉ HISTORIQUE
Coups de feu à l’ambassade : le prétexte parisien du pogrom de novembre 1938
par Corinne Chaponnière, journaliste et écrivaine, auteure du livre  Les quatre coups de la Nuit de Cristal, éd. Albin Michel, 2015.


Le 7 novembre 1938, un garçon de dix-sept ans abat un jeune diplomate à l’ambassade allemande de Paris, rue de Lille. Deux jours plus tard, l’effroyable pogrom connu sous le nom de la “Nuit de cristal” est déclenché sur l’ensemble du Reich. Pour les Juifs allemands, c’est le dernier avertissement qu’il leur faut partir, et vite. Pendant ce temps, à Paris, plusieurs versions circulent sur les véritables motifs et commanditaires du crime. Herschel Grynszpan, le jeune juif polonais qui a tiré sur Ernst von Rath, agissait-il sur ordre ? Connaissait-il sa victime ? Quels étaient ses mobiles ? Remontant aux sources de chacune de ces thèses, Corinne Chaponnière a mené une enquête de quatre ans à travers d’innombrables fonds d’archives en France et en Allemagne.
Organisé avec le Réseau des Cafés historiques en région Centre-Val de Loire

Suivi à 20h
/// Rencontre des amis et des adhérents du Cercil
Le Cercil invite ses adhérents et amis à partager un buffet dînatoire, et visionner ensuite un film en avant-première. 

Samedi 17 et Dimanche18 septembre de 14h à 18h
à Orléans – Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv

33ème Journées européennes du patrimoine

À l’occasion des Journées du patrimoine, le Musée-Mémorial est ouvert gratuitement le samedi et le dimanche de 14h à 18h. Visite guidée chaque jour à 15h, 16h et 17h.


Samedi 17 septembre à 15h
à Fleury-les-Aubrais - rue Marcelin-Berthelot

/// Visite Commentée

Nécropole nationale de Fleury-les-Aubrais
par Nathalie Grenon, directrice du Cercil.

Peu de gens le savent, mais Fleury-les-Aubrais abrite la plus importante nécropole de regroupement en France située loin des champs de batailles. Depuis 1951, y sont regroupés 3 400 soldats décédés lors de l’une ou l’autre des deux guerres mondiales. Durant ces deux conflits, l’armée française a fait appel à son empire colonial. Ces milliers d’hommes d’origines très diverses ont combattu et sont morts ensemble. Le travail de recherche mené par le Cercil permet d’approcher cette histoire dans toute sa complexité. Cette visite aborde aussi un sujet peu connu, les crimes racistes commis par certains soldats de la Wehrmacht sur plusieurs centaines de soldats de l’armée française, de ceux qu’on appelait les “tirailleurs sénégalais”. Ce fut le cas à Clamecy en Bourgogne ou encore à Gaubertin, entre Beaune-la-Rolande et Pithiviers.

Organisée avec la soutien du ministère de la Défense, DMPA et l'Onac-VG. 
Tous publics 2h - Informations et réservations au 02 38 42 03 91.

Samedi 17 septembre à 17h
à Orléans – Cercil

/// Présentation de travaux

Créer un objet de médiation nomade pour le Cercil Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv
Travaux réalisés par les élèves de l’École Supérieure d’Art et de Design d’Orléans.

Le Cercil a fait appel à l’ESAD d’Orléans pour concevoir un dispositif de médiation destiné à des visites in situ des camps d’internement. Les 12 projets exposés sont les résultats d’un travail de recherches et d’expérimentations autour des questions de médiation. Comment concevoir un “objet” nomade destiné à véhiculer des informations tout en intégrant les notions d’usage (parcours, marche, haltes, moments d’échanges et de monstration) et de techniques (fonctionnalités, ergonomie, légèreté, mobilité).

Projet réalisé avec le soutien du Ministère de la Culture Centre-Val de Loire.

Samedi 17 septembre à 18h
à Orléans – Cercil

/// Projection

A town called Brzostek
Film documentaire de Simon Target, Handheld features - En anglais sous-titré 50 min, 2015.

Simon Target a suivi l’incroyable histoire du professeur Jonathan Webber au cours de ses pérégrinations pour réhabiliter le cimetière juif d’un shtetl du sud de la Pologne, et a filmé plusieurs familles à New York, Paris en passant par l’Australie. Les habitants de la ville et les descendants des Juifs de Brzostek se trouvent confrontés à leur passé commun, revenant ensemble en tant que témoins, pour marquer à jamais l’histoire de Brzostek. Une histoire touchante et occasionnellement drôle, pleine d’humanité. Ce film a été récompensé aux Festivals du film juif de Varsovie et de Bucarest ainsi qu’à deux festivals de films polonais (Chicago et Ann-Arbor, Michigan). Il a été diffusé sur les chaînes de télévision polonaise et australienne et sera prochainement projeté à Londres.

Léone Najman témoigne dans ce film de l’histoire de son père : Abraham (Albert) et David-Mendel Schlanger sont nés en 1904 et 1912 à Brzostek, à une centaine de kilomètres de Cracovie. Abraham arrive en France en 1930, bientôt rejoint par Mendel. Les deux frères s’installent ensemble à Saint-Denis. En septembre 1939, ils s’engagent volontairement dans la Légion Étrangère, mais ne sont pas appelés. Abraham se marie en juin 1940 avec Alice Banatzeano. Abraham et Mendel sont internés au camp de Beaune-la-Rolande à partir du 14 mai 1941. Abraham s’évade sans son frère, le 28 juillet 1941. Mendel est déporté directement de la gare de Beaune-la- Rolande vers Auschwitz le 28 juin 1942. Il a 30 ans. Abraham, après avoir rejoint un temps son épouse à Paris, passe illégalement la frontière suisse. Arrêté, il est interné dans de nombreux camps en Suisse. Sa fille Léone naît le 25 janvier 1943, à Paris. En octobre 1944, il s’enfuit du camp de Cossonay, près de Zurich, et rentre en France, illégalement.

Organisée avec l’association Loire Vistule.

Dimanche 18 septembre à 10h30
à Pithiviers – Rdv devant la gare

/// Visite commentée

Les lieux de travail des internés du camp de Pithiviers
par Nathalie Grenon, directrice et Catherine Thion, historienne au Cercil.

Beaucoup d’hommes juifs internés dans les camps de Pithiviers entre mai 1941 et juin 1942 travaillent dans et autour de Pithiviers, dans des fermes, à la malterie, la sucrerie, la mairie, la carrière, la menuiserie Saillard ou la métallerie Bouchard… C’est la découverte de ces lieux de travail qui furent aussi des lieux d’évasion, de rencontres avec les familles, de contact avec les habitants, qui est proposée. C’est l’occasion d’avoir un regard différent sur le patrimoine industriel des villes de Pithiviers et de Pithiviers-le-Vieil.

Visite itinérante, véhicule indispensable, co-voiturage possible. Rendez-vous devant la gare de Pithiviers.
Organisée avec l’Office de tourisme de Pithiviers, renseignements et réservations 02 38 30 50 02. 

Dimanche 18 septembre à 15h00
à Orléans – Cercil

CONCOURS NATIONAL DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION 2015/2016
Résister par l’Art et la Littérature

Présentation des travaux des élèves lauréats des Lycée Saint-François-de-Sales de Gien, Lycée en forêt de Montargis, Collège Ernest-Bildstein de Gien, Collège Geneviève-De-Gaulle-Anthonioz des Bordes, Lycée Duhamel-du-Monceau de Pithiviers, Lycée Bernard-Palissy de Gien, Lycée  François-Villon de Beaugency, Collège Val-de- Loire de Saint-Denis-en-Val, Collège Guillaumede- Lorris de Lorris ; Collège Les Clorisseaux de Poilly-lez-Gien, Collège Frédéric-Bazille de Beaune-la-Rolande, Collège Saint-Exupéry de Saint-Jean-de-Braye, Collège Pierre Dezanaulds de Châtillon-sur-Loire.

Le Concours National de la Résistance et de la Déportation avait pour thème cette année, « Résister par l’art et la littérature ». 400 élèves du Loiret ont participé à ce concours. Les travaux des lauréats présentés au Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv illustrent les objectifs voulus par les survivants des camps qui ont créé ce concours pour permettre la transmission, approfondir les connaissances des jeunes et favoriser la réflexion de la dimension citoyenne et contemporaine de ces événements. Ce triple objectif, est en phase avec le thème 2016 des Journées européennes du patrimoine.