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mardi 20 mai à 18h
//// conférence
Le cardinal Lustiger, juif et catholique
par Richard Prasquier, ancien président du Conseil Représentatif des Institutions juives de France (CRIF) et Jacques Blaquart, évêque d’Orléans

suivie d’une projection
Le métis de Dieu de Ilan Duran Cohen (96 min, Scarlett Production, 2013)


Aron Lustiger est né dans le 12e arrondissement de Paris. Ses parents Charles et Gisèle Lustiger, originaires d'une famille juive ashkénaze venant de Pologne tiennent un commerce de bonneterie.
La guerre pousse ses parents à l'envoyer, avec sa sœur Arlette, se réfugier à Orléans (fin août 1939). Ils seront recueillis et hébergés par Suzanne Combes, jeune professeur de lettres classiques à l'école du Bourdon-Blanc et future directrice de cet établissement catholique d'enseignement. Aron, devenu élève du lycée Pothier, fréquentera le siège des Œuvres diocésaines, dirigées par Monseigneur Henri Feuillâtre. Le 25 août 1940, à l'âge de 14 ans, il reçoit le baptême à Orléans. Toute sa vie, il expliquera que son christianisme n'a jamais signifié un renoncement à son identité juive. Sa mère, Gisèle Lustiger, est arrêtée en septembre 1942  est ensuite internée à Drancy puis déportée vers le camp d’Auschwitz, où elle meurt le 13 février 1943.

19h30 : Collation

20h : Le métis de Dieu de Ilan Duran Cohen
« Fils de la Shoah devenu prince de l’Eglise, Jean-Marie Aron Lustiger a connu un destin hors du commun. Chantal de Rudder a fait de son histoire, un scénario passionnant qui retrace les étapes de son ascension au sein de l’Eglise, met en scène son amitié profonde pour Jean-Paul II et se concentre sur un épisode crucial de sa vie : son combat dans les années 80, pour faire fermer le couvent des carmélites installé au cœur même d’Auschwitz, où fut déportée et gazée sa mère. » 
Olivier Milot, Telerama


week-end du 17 et 18 mai

//// salon du livre de Pithiviers
Salle des fêtes, place Chantoiseau, à Pithiviers

L’équipe du Cercil sera présente samedi 17 et dimanche 18 mai pour rencontrer petits et grands, et faire réfléchir sur la place de la littérature jeunesse pour transmettre l’histoire de la Shoah.
Présentation du nouveau livre du Cercil



Le convoi des mères
texte de Rolande Causse et illustrations de Gilles Rapaport
le samedi 17 mai à 16h
En présence de Rolande Causse



Max Jacob raconté aux enfants 
Le marmiton Gauwain d’après Histoire du roi Kaboul1er et du marmiton Gauwain de Max Jacob
par Fabienne Peter, conteuse et Florent Gâteau, musicien
le dimanche 18 mai à 15h30

//// nuit européenne des musées
Le Cercil - Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv est ouvert  exceptionnellement le samedi 18 mai de 18h à 23h
19h : Contes yiddish d’Europe de l’Est 
par Joëlle Mazoyer et Suzel Emery, conteuses
Musiques de  Gaël Fourdin et Tristan Claudel

Les petits comme les grands sont invités à venir écouter des contes yiddish. Les conteuses nous guideront dans un univers où le surnaturel côtoie le quotidien, tisseront pour nous une passerelle pour accéder à un temps qui n’est plus.


20h : Avis de grand vent
Les élèves des classes d’instrument à vent du Conservatoire d’Orléans proposent un intermède musical. Les bois et les cuivres vous feront partager leurs différents timbres…
Organisés par le Conservatoire d’Orléans.


21h : Lecture de lettres écrites par Max Jacob par Fabienne Peter

//// commémorations à Beaune-la-Rolande et à Pithiviers

Depuis 1946, chaque année, à Pithiviers et Beaune-la-Rolande, sur les monuments qui furent érigés par les anciens internés rescapés des camps, une cérémonie rassemblant familles, amis et autorités, rappelle la mémoire de ceux pour qui ces lieux furent la dernière étape avant l’assassinat.
10h : cérémonie - Monument de Pithiviers (square Max-Jacob) 
11h30 : dépôt de gerbes – Monument de Beaune-la-Rolande
(rue des Déportés) 

Suivie à 12h30  de la présentation de l’implantation de 4 baraques, réalisée par les étudiants du BTS Géomètre du lycée Gaudier Breszka à la demande du Cercil.
Organisation par l’UDA (l’Union des Déportés d’Auschwitz) avec le Crif, les Fils et Filles des Déportés Juifs de France, le Mémorial de la Shoah et le Cercil – Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv.


//// journée internationale des musées
Les liens crées par les collections des musées. L'exemple de Max Jacob, le réseau mis en place par le Cercil - Musée-Mémorial des enfants du Vel d'Hiv

15h30 : visite de l'exposition Max Jacob, un poète assassiné, Drancy, 1944 par Patricia Sustrac, présidente de l'Association des Amis de Max Jacob.
Inclut la visite de l'exposition au Musée des Beaux-Arts. Sur inscription uniquement. Visite limitée à 20 personnes. 


mardi 13 mai à 18h
//// conférences à Paris
UEVACJEA - 26 rue du Renard Paris 4e




Les anciens combattants juifs internés dans les camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers (1941-1942) par Catherine Thion, historienne 


Le 14 mai 1941, des hommes sont arrêtés parce que juifs et étrangers, alors qu’ils s’étaient engagés en 1939 ou en 1940 pour défendre le pays qui les avait accueillis. Comment sont-ils considérés par le gouvernement de Vichy ? Ont-ils un statut particulier qui va les différencier des autres internés ?







Les étrangers dans la Résistance par Denis Peschanski, historien


Durant la Seconde Guerre mondiale, la résistance au nazisme en France fut l’œuvre d'hommes et de femmes de toutes origines sociales, politiques et nationales. Parmi ceux-ci, les étrangers ont occupé une place décisive. Venus en France pour des raisons économiques ou politiques - beaucoup fuyaient les fascismes - ils se sont battus pour un pays qui les avait accueillis. Ce fut aussi le cas de nombreux combattants africains et maghrébins issus des colonies, simples sujets de l'Empire français.





À l’occasion de la sortie de la BD sur les FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans – main d’œuvre immigrée) de Laurent Galandon et Jeanne Puchol, Vivre à en mourir (éd. Le Lombard)
Rencontre avec Laurent Galandon et Jeanne Puchol   

Marcel Rayman nait dans une famille juive polonaise le 1er mai 1923 à Varsovie. Lorsqu’il a 8 ans, ses parents émigrent en France avec son petit frère Simon. Dès 1942, bien que pacifiste, Marcel est très actif dans la résistance avec son ami Henri Krasucki. Il entre au 2e détachement des FTP-MOI et fait rapidement partie du groupe Manouchian.