>>>Retrouvez désormais toute l'actualité du Cercil ici
mardi 4 décembre à 18h
//// inauguration suivie d'une conférence


Inauguration de l’exposition « Réputés Nomades » de Valérie Leray, photographe
Présentée jusqu’au 27 janvier 2013


S’appuyant sur des documents d’archives, l’exposition se construit à partir d’une histoire personnelle et raconte une quête, celle  de Valérie Leray à la recherche de l’histoire de sa famille. Les premières recherches de celle-ci l’ont amenée à consulter des carnets anthropométriques -obligatoires pour les nomades depuis la loi de 1912-, puis des  archives  qui  permettent de visualiser les parcours d’un camp d’internement à un autre, pour aboutir finalement à celui de Jargeau.
Dialoguant avec le présent, ce parcours, jalonné de rencontres, interroge l’histoire individuelle, qui éclaire et enrichit  la difficile histoire collective de la persécution des nomades. 
Les pratiques administratives des agents du « service juif » de la préfecture de Police de Paris sous l'Occupation
par Laurent Joly, historien et chercheur au CNRS (CRHQ-Caen)


« Dans une vision convenue de la Seconde Guerre mondiale, les choses sont simples.  Il y a d’un côté les monstres authentiques, les criminels de guerre et les génocidaires. Il y a de l’autre les véritables héros, résistants, soldats, hommes politiques. Mais que dire de ceux qui ne rentrent pas dans ces catégories ? De ceux qui, n’étant ni totalement haïssables ni complètement  respectables, ont vécu au cœur de la guerre, tâchant de faire des choix entre les contraintes du temps et leurs engagements  personnels ? »

Magazine littéraire, mai 2011


Rencontre animée par Noëlline Castagnez, maître de conférences en histoire  contemporaine à l’Université d’Orléans.

Nous nous réunirons autour d’un verre de l’amitié à l’issue de la conférence
Entrée libre dans la limite des places disponibles. Il est possible de réserver.
Renseignements et réservation 02 38 42 03 91 - cercil@cercil.eu

mardi 27 novembre à 18h
//// le grand témoin du Cercil
Frania Eisenbach Haverland



Frania Eisenbach est née le 1er mars 1926 à Tarnow dans une famille de musiciens très unie.
Dès le 7 septembre 1939, quelques jours après l’invasion de la Pologne par l’Allemagne nazie, des actions répressives ont lieu contre les Juifs polonais : exécutions, déportations.

En 1941, Frania est enfermée dans le ghetto de Tarnow. Elle est ensuite envoyée au camp de Plaszow, (dont certains déportés font partie de la liste de Schindler) où l’espérance de vie était de quatre semaines. Elle a alors 17 ans et demi.

En 1944, à l’approche de l’’armée soviétique, Frania est transférée à Auschwitz puis à Birkenau, ensuite au camp de Flossenburg en Allemagne, pour aboutir enfin à Theresienstadt près de Prague.
La Croix Rouge la recueille à la fin de la guerre.

De sa famille, Frania seule survivra.

Frania Haverland est l’auteure de Tant que je vivrai (éd. E-dite, 2011).

Rencontre animée par Paul Ciechelski, professeur d’histoire et président de l’Association Loire-Vistule.

En partenariat avec l’Association Loire Vistule et l’Association des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation 45.

mercredi 21 novembre à 15h
//// rencontre jeunesse

Vincent Cuvellier, auteur de L’histoire de Clara (éd. Gallimard, 2009)

Clara est un bébé juif né pendant la guerre. On  commence l'histoire par une berceuse, sa maman grappille quelques heures de bonheur avant l'arrestation.
L'enfant est sauvé in extremis. Au fil de l’histoire, le bébé dans son couffin va passer de mains en mains.

Rencontre ouverte aux amateurs de lecture à partir de 10 ans.


En partenariat avec la médiathèque de Saint-Pierre-des-Corps (37) et la médiathèque d’Orléans, section jeunesse.




mardi 20 novembre à 18h
//// projection suivie d'une rencontre dans le cadre du mois du film documentaire

Nous étions des enfants de Jean-Gabriel Carasso (52 min, l’Oizeau Rare, 2011)



Jean-Gabriel Carasso a recueilli la parole de 18 témoins juifs, enfants durant la Seconde Guerre mondiale, résistants, cachés ou déportés. A partir de ce recueil, a été réalisé un documentaire de synthèse, introduit par Boris Cyrulnik, qui apporte ses réflexions sur le traumatisme que ces enfants ont eu à gérer leur vie durant.



En présence du réalisateur et de Maurice Jakubowicz, ancien enfant caché


Maurice Jakubowicz, né le 9 mai 1941, grandit avec ses parents impasse Saumon dans le quartier de Belleville. Grâce à la complicité d'employé, de voisins et au sang-froid des parents, la famille Jakubowicz échappe aux arrestations. Avec le concours de l'UGIF et d'organisations clandestines, les neufs enfants sont cachés dans différentes familles en province. A l'automne 1944, toute la famille  - saine et sauve - se retrouve réunie dans le modeste appartement parisien.



Autres dates de projection dans le cadre du mois du film documentaire :


- le jeudi 22 novembre à 18h30 Musée de la Résistance et de la Déportation du Cher à Bourges avec Jean Rozental, ancien enfant caché
- le vendredi 23 novembre à 20h30
Maison du Souvenir à Maillé avec Rachel Jedinak, ancienne enfant cachée
- le samedi 24 novembre à 19h
Salle des mariages de l’Hôtel de ville de Tours avec Rachel Jedinak
- le mardi 27 novembre à 20h30
Centre Régional “Résistance et Liberté” à Thouars avec Marie Aubert, ancienne enfant cachée 


mardi 13 novembre à 18h


//// projection suivie d'une rencontre dans le cadre du mois du film documentaire


Autour de la réalisatrice Catherine Bernstein, en sa présence
 


18h :  « L’assassinat d’une modiste » (87 min, IO production, ARTE France, 2005)

Fanny Bernstein est modiste à Paris. Juive elle est spoliée de tous ses biens, internée à Beaune-la-Rolande, elle meurt à Auschwitz. En 1943. La petite-nièce, Catherine Bernstein, essaie de retrouver des traces de cette parente qu’elle n’a jamais connue.
19h30 : collation




20h : « Un crime français » (52 min, Les films de l’Aqueduc et France Télévisions, 2011)



Jean Zay, ministre de l’Education nationale de Léon Blum, est, en 1940, condamné politique par le régime de Pétain. Incarcéré deux ans et demi à Riom, il disparaît  le 20 juin 1944. La famille va rester plusieurs années dans l’incertitude de ce qu’il est devenu, le corps de Jean Zay n’ayant été découvert que fin de l’année 1947. Catherine Bernstein propose de partir sur les traces de cette disparition.

En partenariat avec le Cercle Jean Zay et le Centre Dramatique National d’Orléans.


Entrée libre dans la limite des places disponibles. 
Il est possible de réserver. Renseignements et réservation 02 38 42 03 91 - cercil@cercil.eu