>>>Retrouvez désormais toute l'actualité du Cercil ici
mardi 3 décembre à 18h
//// Le grand témoin du Cercil
Médiathèque de Saint-Jean-de-la-Ruelle


Régine Frydman

Régine a huit ans en 1940 quand les Allemands enferment 450 000 Juifs dans le ghetto de Varsovie. Elle n'aurait pas survécu si son père Abram Apelkir n'avait pas, risqué sa vie en sortant du ghetto pour trouver de la nourriture et puis pour cacher sa famille, notamment sa petite sœur Nathalie, née dans le ghetto.

Régine Frydman nous fait partager son témoignage dans son livre J’avais huit ans dans le ghetto de Varsovie (éd. Tallandier, 2011).


Rencontre animée par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil.
samedi 30 novembre
//// Projection en partenariat avec l'APAC
Lore de Cate Shortland (108 min, Memento, 2013)

En 1945, à la fin de la guerre, Lore une jeune adolescente, fille d’un haut dignitaire nazi, traverse l’Allemagne avec ses frères et sœurs. Livrés à eux-mêmes, au milieu du chaos, leur chemin croise celui de Thomas, un jeune rescapé juif.
Pour survivre, Lore n’a d’autre choix que de faire confiance à celui qu’on lui a toujours désigné comme son ennemi...

Tarif normal : 5.50€
Tarif réduit : 4.50 € (étudiants, chômeurs, adhérents APAC et Cercil)
Renseignements : 02 38 53 70 49
mardi 26 novembre à 18h
//// Conférence

Les Français des années noires. Histoire, mémoire, usages du passé par Pierre Laborie, ancien professeur d'histoire contemporaine à l'Université Toulouse II-Le Mirail et directeur d'études à l’Ehess


Le problème des comportements collectifs sous Vichy et l’Occupation, reposé en permanence, reste un objet de débat. Il n’a cessé de donner lieu à des interprétations divergentes où les reconstructions partisanes, les stéréotypes, les enjeux de mémoire et les préoccupations du présent ont souvent pris le pas sur la volonté de comprendre. Sans prétendre apporter une réponse définitive, l’histoire peut aider à dépasser les simplismes des jugements péremptoires.



Pierre Laborie est l’auteur de Le chagrin et le venin (éd. Bayard, 2011) entre autres ouvrages.

Conférence animée par Noëlline Castagnez, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université d’Orléans.

En partenariat avec l’Université d’Orléans. 

mardi 19 novembre à 18h
//// projection dans le cadre du mois du film documentaire
En remontant la rue Vilin de Robert Bober (49 min, CNC, 1992)


« De 1969 à 1975, Georges Perec va chaque année dans la rue Vilin, à Menilmontant, et, dans le cadre d’un livre en cours provisoirement intitulé « Lieux » en entreprend la description. C’est la rue où il vécut les six premières années de son enfance. De 1936 à 1942.
En mars 1982, le surlendemain de la mort de Georges Perec, je suis allé rue Vilin. La pioche des démolisseurs achevait d’anéantir ce qui avait survécu. Vouloir conserver une image est le sentiment qui précède tout acte photographique. »
Robert Bober


Débat animé par Myriam Soussan, docteure en littérature comparée. Elle est l'auteure de l'article La mémoire vivante des lieux : Georges Perec et Robert Bober
mardi 12 novembre à 18h
//// Conférence dans le cadre du centenaire de la naissance de Charlotte Delbo
Écrire après Auschwitz, Charlotte Delbo par Violaine Gelly, journaliste 


Issu d’une famille modeste, Charlotte Delbo adhère en 1932 aux  Jeunesses communistes . Elle  rencontre en 1934 le militant communiste Georges Dudach, qu’elle épouse. En 1937, elle devient la    secrétaire de Louis Jouvet. En 1941, Georges et elle entrent dans la Résistance. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 par les Brigades spéciales. Georges est fusillé au fort du Mont-Valérien, le 23 mai 1942.
Charlotte Delbo est déportée de Compiègne avec Adélaïde Hautval, arrêtée en tant qu’« amie des Juifs  » et internée à Pithiviers en juillet 1942.
Charlotte Delbo écrit une œuvre faite de récits, de pièces de théâtre et de poèmes, essentiellement autour de la déportation. Ses livres figurent parmi les plus forts sur ce sujet, avec ceux de Primo Levi, et Jorge Semprun.
 Conférence animée par Thierry Bouchard, directeur de la revue Théodore Balmoral et 
ponctuée de lecture de textes de Charlotte Delbo par les élèves de l’option théâtre du lycée Jean Zay.
Violaine Gelly est l’auteure, avec Paul Gradvohl, de la biographie de Charlotte Delbo.
En partenariat avec l’Université de Lettres d’Orléans et l’option théâtre du  lycée Jean Zay.

jeudi 7 novembre à 18h
//// Rencontre avec Laurent Galandon, scénariste BD
Médiathèque de Saint-Jean-de-Braye

Laurent Galandon, scénariste de BD, raconte la vie de gens confrontés à un contexte sociétal ou historique qui les broient : la Shoah, le génocide arménien, la Guerre d’Algérie, le rejet des tsiganes, les bagnes d’enfants, les adolescents de Medellin, le terrorisme, l’enfance méprisée… Il réalise un travail exemplaire grâce à son empathie envers les personnes qui souffrent et à travers son analyse de la nature de cette violence.


Rencontre animée par Gilles Cazenave-Cambot, professeur missionné par le Rectorat de l’Académie d’Orléans-Tours et Valérie Bongibault, directrice de la médiathèque de Saint Jean de Braye.

Dans le cadre d’une résidence organisée par bd BOUM.
En partenariat avec la médiathèque de Saint-Jean-de-Braye, Legend BD et le Festival Bulles en Val.

mardi 5 novembre à 18h
//// projection dans le cadre du mois du film documentaire
Autour du réalisateur Jérôme Prieur

Le mur de l’Atlantique (France, 1h11, 2010)


Cette muraille a été construite sur l’ordre d’Hitler, sous la conduite de l’organisation Todt. Mais elle n’a pas été bâtie directement par les allemands. Elle a fait vivre, prospérer de nombreuses entreprises françaises et a donné du travail, volontaire ou forcé, à des milliers de personnes.


Ce film est en lien avec l’exposition temporaire du Cercil Provisoirement non-déportables... « Conjoints d’aryenne » internés dans les camps du Loiret, déportés sur l’île anglo-normande d’Aurigny, prolongée exceptionnellement jusqu’au dimanche 24 novembre 2013.

  
Collation et poursuite des échanges avec le réalisateur


à 20h30

Hélène Berr, une jeune fille dans paris occupé (France, 1h21, 2013 inédit


D'après le journal d'Hélène Berr (éd. Tallandier et Points Seuil)
Zone de Texte: © Mémorial de la shoah / CDJC – collection Job 


n présence de
Mariette Job, nièce d’Hélène Berr.

En présence de Mariette Job, nièce d'Hélène Berr.

Etudiante brillante et violoniste très douée, Hélène Berr est promise à un bel avenir. Malgré l'Occupation, elle se croit à l’abri parce que française. Le statut des Juifs promulgué par Vichy l'empêche pourtant de passer le concours de l’agrégation d’anglais, mais la jeune fille continue à suivre les cours de la Sorbonne. C'est là qu'elle va tomber amoureuse...   Le 7 avril 1942, Hélène commence à écrire son journal intime quelques jours après avoir fêté ses 21 ans.