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Pendant les vacances de fin d'année 2015

Jeudi 17 décembre 2015 à 18h
////Visite commentée
Les Juifs de France et la Grande Guerre
par Nathalie Grenon, directrice du Cercil
et Gilles Merchadou, spécialiste d’histoire militaire












Mercredi 23 décembre 2015 à 15h
////Contes
Contes Yiddish d’hiver
par Fabienne Peter, conteuse
Sur les pas de Yenta, Todie, Schlemiel et les autres, venez partager un après-midi joyeux et paisible. Des contes d’Isaac Bashevis Singer, pleins d’humour, d’amour et de fantaisie !
À écouter entre petits et grands.

















Dimanche 27 décembre 2015 à 15h 
 ////Visite commentée du Musée-Mémorial 
par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil















Mercredi 30 décembre 2015 à 15h
 ////Projection
588 rue du Paradis
d’Henri Verneuil
(Fiction, 2h19, 1992, français, Quinta Production / TF1 Production / Canal+)

Plus de quarante ans ont passé depuis l’arrivée d’Azad Zakarian à Marseille.

Il s’appelle maintenant Pierre Zakar et ses œuvres sont jouées sur toutes les scènes du monde. Ses souvenirs d’enfance vont resurgir quand, à la mort de son père, il va retrouver sa mère, Mayrig.




Tarif par activité : 3€
Gratuit pour la projection

Le Musée-Mémorial est ouvert le 24 et le 31 janvier jusqu’à 16h

Fermé le 25 décembre et le 1er janvier
mardi 15 décembre 2015
COMMÉMORATION NATIONALE
70ème anniversaire de la libération des nomades du camp de Jargeau
Organisée avec la mairie de Jargeau, la FNASAT, l’Union Française des Associations Tsiganes

////Cérémonie à 10h30, à Jargeau - collège Le Clos Ferbois
suivie de l’hymne des Tsiganes « Djelem, Djelem » interprété par la chorale du collège «Le Clos Ferbois» et les élèves de l’École de Musique de Jargeau, direction Frédéric Claret.
Dans le camp de Jargeau (sans date)
© Archives familiales
Au début de la Seconde Guerre mondiale, les Tsiganes de nationalité française sont rassemblés, puis arrêtés, avant d’être transférés dans une trentaine de camps gérés par le gouvernement de Vichy. Ces Français de souche, quelquefois même sédentaires, étaient fichés depuis 1912, fichage qui va faciliter les internements. Ces Français vivent de façon misérable dans ces camps où tout leur est refusé.
Nombreux meurent de maladie ou de cachexie, c’est-à-dire de faim. L’un des camps les plus importants à la fois par le nombre d’internés (plus de 1 190 Tsiganes dont plus de 700 enfants) et par la période de son fonctionnement (plus de 4 années) est celui de Jargeau situé dans le Loiret.
La Libération du territoire français ne voit pas leur libération. Pas plus que la capitulation allemande du 8 mai 1945. Le camp de Jargeau ne ferme que le 31 décembre 1945. Certaines familles auront alors connu plus de 4 années d’internement.


////Conférence, à 18h, au Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

Bohémiens d’en France, Français « Nomades »

par Henriette Asséo, historienne
Le 16 juillet 1912, les parlementaires votaient une loi sur « l’exercice des professions ambulantes et la circulation des nomades » et qui devait durer jusqu’à nos jours sans susciter beaucoup d’interrogation sur sa légitimité.
Cette conférence a pour but de montrer comment ces Français gitans, manouches, sinte ou simplement voyageurs furent contraints de modifier la nature même de leurs ancrages sociaux et territoriaux pluriséculaires du fait de cette loi.
Extrait du carnet anthropométrique d'Albert-Jules Weigel, marchand ambulant appelé à combattre en 1914 et décédé en 1933© Archives familiales


mardi 8 décembre 2015 à 18h 

Il y a 100 ans le génocide des Arméniens 


////Conférence 

Le génocide des Arméniens au cinéma

par Philippe Mesnard, professeur de Littérature générale et comparée à l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand 2

Philippe Mesnard © TDR
Comment la fiction cinématographique représente-t-elle le génocide des Arméniens ? Que nous révèle-t-elle de ces événements et de la façon dont leur mémoire s’est élaborée depuis cent ans ? Les polémiques qui ont défrayé la chronique à propos des films sur la Shoah ont-elles trouvé des échos dans ces productions qui nous viennent, entre autres, de France, d’Allemagne, du Canada...?








////suivie d'une projection

Mayrig

d’Henri Verneuil
(fiction, 2h17, 1991, français, QUINTA Production / TF1 Production / Canal +)

© TDR

Azad Zakarian est né en Arménie, le 11 mai 1915, l’année du premier génocide du XXème siècle. Son père Hagop, sa mère Araxi et ses deux tantes Anna et Gayane débarquent à Marseille un matin de 1921. Azad a 6 ans. Après l’exil, ils vont devoir faire face aux difficultés de l’intégration. Azad se souvient...

En présence du fils d’Henri Verneuil, Patrick Malakian

En partenariat avec l’Union des Arméniens du Centre

Projection de la 2ème partie de Mayrig le mercredi 30 décembre à 15h
mercredi 2 décembre 2015 à 14h 
au Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv 

////Jury régional

Jury régional du concours de plaidoiries des lycéens pour les Droits de l’Homme

Le Mémorial de Caen donne chaque année la parole aux lycéens qui souhaitent dénoncer un cas de violation des Droits de l’Homme. Au-delà de l’engagement personnel des élèves, ce concours de plaidoiries permet de travailler sur la construction d’une argumentation, la prise de parole en public et plus largement l’éducation à la citoyenneté. Le jury régional de cette 18e édition se déroule au Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv.


mardi 1er décembre 2015 à 18h 
à la médiathèque Anna Marly de Saint Jean de la Ruelle
////Le grand témoin du Cercil

Isabelle Choko

Rencontre animée par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil



Isabelle Choko, octobre 1945, à gauche, après 6 mois d’hôpital et 3 mois de convalescence en Suède.

À droite, en 2015

En avril 1945, Isabelle Choko, alors Izabela Sztrauch, a 16 ans et ne pèse plus que 25 kilos. Dans l’hôpital de fortune établi par l’armée anglaise après la libération du camp de Bergen-Belsen, on la surnommait « la jeune fille aux yeux bleus ». Ses yeux qui avaient vu l’horreur n’avaient rien perdu de leur beauté. En 1940, comme tous les Juifs de Lodz, les Sztrauch sont contraints de s’installer dans le ghetto mis en place par les nazis. Izabela n’a que 11 ans. Le père d’Izabela y succombe. La jeune fille et sa mère, une femme de tête et de cœur, parviennent à échapper aux rafles jusqu’à la liquidation du ghetto en 1944. Déportées vers Auschwitz-Birkenau, elles sont transférées au camp de travail forcé de Waldeslust, un camp annexe de Bergen-Belsen où elles sont évacuées cinq mois plus tard. La mère d’Izabela meurt aux côtés de sa fille. L’adolescente trouvera la force de survivre en venant en aide à ses codétenues.

Organisé par le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv en partenariat avec la Médiathèque de Saint Jean de la Ruelle
dimanche 29 novembre 2015 à 15h
////Visite commentée du Musée-Mémorial
par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv
Hélène Mouchard-Zay




















Tarif : 3€
jeudi 26 novembre 2015 à 18h30 
à la Librairie Les Temps Modernes à Orléans
////Rencontre et signature

Valérie Zenatti

Auteure de Jacob, Jacob (éd. de l’Olivier, 2014)
Prix livre Inter 
©TDR Patrice Normand
Jacob, un jeune Juif de Constantine, est enrôlé en juin 1944 pour libérer la France. De sa guerre, les siens ignorent tout. Ces gens très modestes, pauvres et frustes, attendent avec impatience le retour de celui qui est leur fierté, un valeureux. Ils ignorent aussi que l’accélération de l’Histoire ne va pas tarder à entraîner leur propre déracinement. L’écriture lumineuse de Valérie Zenatti, sa vitalité, son empathie pour ses personnages, donnent à ce roman une densité et une force particulières.


Organisé par la Librairie Les Temps Modernes et le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv 

mardi 24 novembre 2015 à 18h 
////Projection en présence du réalisateur


DZISIAJ

d'Aurélien Vernhes-Lermusiaux
(Documentaire, 50 min, 2014, France, Les films en Hiver)



Chaque année le site de l’ancien camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau accueille plus d'un million de visiteurs venus du monde entier. Qu’on le dénonce ou qu’on s'en félicite, le développement touristique de la mémoire a transformé l’expérience individuelle de la visite en une expérience collective.


A l’intérieur de cette foule bigarrée et multiculturelle, nous mettons nos pas dans ceux des visiteurs, un regard parmi d’autres, pour interroger l’usage que nous faisons de nos lieux de mémoire et le sens que nous mettons à les arpenter, à les reconquérir par notre présence.
© TDR Les Films en Hiver
Des élèves de 1ère STMG du lycée Maurice Genevoix à Ingré se sont rendus à Auschwitz en janvier 2015. Ils viendront témoigner de leur expérience au croisement d’un parcours initiatique, d’un devoir de mémoire et de la dimension scientifique pour comprendre le mécanisme qui a conduit à ce massacre de masse.
© TDR Les Films en Hiver

Autres projections en région organisé par le Réseau Éducation et Histoire de la Seconde Guerre mondiale :  

  • Mercredi 18 novembre 2015 à Bourges (Cher) à 18h30 au Musée de la Résistance et de la Déportation du Cher (Reporté)
  • Jeudi 19 novembre 2015 à Thouars (Deux-Sèvres) à 20h30 au cinéma le Familia avec le Centre Régional Résistance et Liberté 
  • Mercredi 25 novembre 2015 à Blois (Loir-et-Cher) à 18h au cinéma Les Lobis en partenariat avec Les Amis du Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération de Loir-et-Cher 
  • Vendredi 27 novembre 2015 à Maillé (Indre-et-Loire) à 19h dans la salle du Conseil Municipal avec la Maison du Souvenir de Maillé
mardi 17 novembre 2015 à 18h au Théâtre d'Orléans
////Conférence 

La Grande Guerre à hauteur d’œil

par Annette Becker, Historienne, professeure des universités 

©TDR Joel Berton
Annette Becker montre que les ressources des images, photographies, films, caricatures, œuvres d’art sont absolument nécessaires si l’on veut se placer dans le regard des années de la Première Guerre, toujours mondiale, souvent totale. Qu’ont perçu les combattants et les civils des fronts militaires et des fronts domestiques ? Et les dessinateurs, cinéastes, peintres, photographes, artisans d’objets de guerre : qu’ont-ils fait passer de la tragédie globale et des tragédies singulières ? Ainsi, sans oublier les sources écrites, on privilégiera les images, celles qui furent publiées ou exposées comme celles qui demeurèrent dans la sphère privée, pour comprendre souffrances et consentements, désespoirs, refus, courages, chagrins et deuils. Pour accompagner l’exposition présentée au Cercil, Les Juifs de France et la Grande Guerre, Annette Becker prendra l’exemple des caricatures publiées autour des Juifs de l’Europe en guerre, dans leur charge stéréotypée largement antisémite mais prenant quelquefois des directions surprenantes. 
Auteure de Voir la Grande Guerre, un autre récit (éd. Armand Colin, 2014)

////suivie d'une lecture théâtralisée

Clavel Soldat ou un français au front 1914-1915

par la compagnie Paroles Publiques
Texte de Léon Werth adapté par Georges Buisson, conservateur honoraire du Palais Jacques Cœur
© TDR
Léon Werth, journaliste et critique d’art, pacifiste, décide, en août 1914, à 36 ans, de partir comme volontaire pour le front « faire la guerre à la guerre ». Il combattra pendant 15 mois avant d’être blessé et démobilisé. Profondément marqué par cette guerre, il en tire ce récit pessimiste et sincèrement pacifiste. Paru en 1919, l’ouvrage fit scandale.

Trois comédiens et une musicienne restituent ce texte par une lecture théâtralisée en musique.

mercredi 11 novembre 2015 à 15h 
////Visite commentée

Les Juifs de France et la Grande Guerre 

par Nathalie Grenon, directrice du Cercil et Gilles Merchadou, spécialiste d'histoire militaire

à l’occasion du 97ème anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918, jour d’hommage à tous les morts pour la France

Ouverture exceptionnelle du musée mercredi 11 novembre de 14h à 18h
© TDR Cercil


En partenariat avec la Mairie d’Orléans


mardi 10 novembre 2015 à 18h 
////Conférences

En partenariat avec l’Association de Solidarité Loiret-Algérie

Les Juifs d’Algérie et la France : émancipation et intégration

par Valérie Assan, historienne, chercheure au CNRS, auteure de Les Consistoires israélites d’Algérie au XIXe siècle, L’alliance de la civilisation et de la religion (Armand Colin, 2012)

Lorsque la France entreprend la conquête de l’Algérie à partir de 1830, les Juifs sont profondément enracinés dans le pays, où ils vivent avec le statut de dhimmi. Comment sont-ils devenus citoyens français et se sont-ils intégrés progressivement à la société coloniale puis métropolitaine ? Cette conférence rappelle comment la minorité juive d’Algérie a été ballottée par la France coloniale entre le statut d’« indigène » et celui de citoyen, jusqu’à l’indépendance algérienne de 1962.

Un Français juif d’Algérie
« Moi, je vais défendre la mère Patrie ! »
 Archives familiales Nadia Offnung



Sadia Darmon, juif d’Algérie française, est rabbin, professeur d’hébreu et bottier. En 1914, il devance l’attente de la mobilisation de sa classe, en se portant volontaire pour les combats. Il est d’abord soldat au 2ème Zouave de la 50ème Compagnie, dans la 1ère  Escouade. Après la guerre il est déclaré invalide de guerre, et reçoit une carte de combattant volontaire et une croix du combattant.










Les camps d’internement au Maghreb et au Sahara sous Vichy

par Jacob Oliel, historien, chercheur indépendant

Militaires ou civils, français et étrangers, 150 000 personnes, dont environ 10 % de Juifs, victimes des lois d’exclusion, furent internées et soumises au travail forcé, dans des conditions souvent inhumaines dans des camps où régnaient l’arbitraire, la haine, la violence et parfois, la torture.
©TDR Cercil



Mer Niger 1941 © TDR Spier



mercredi 4 novembre 2015 à 18h 
////Intervention

Présentation du fonds patrimonial conservé par le Cercil

par Nathalie Grenon, directrice du Cercil et membre de la commission scientifique interrégionale Auvergne-Centre pour les acquisitions des Musées de France
© TDR Cercil















Dans le cadre des 30 ans du label Villes et Pays d’art et d’histoire au niveau national et des 5 ans du service Ville d’art et d’histoire à Orléans

mardi 3 novembre 2015 à 18h 
////Projection dans le cadre du Mois du film documentaire

T4. Un médecin sous le nazisme

de Catherine Bernstein (Documentaire, 52 min, Zadig et Les films de l’Aqueduc, 2014)

Entre 1939 et 1945, en Allemagne et en Autriche, au moins 200 000 handicapés physiques et mentaux sont assassinés dans le cadre de l’« Opération T4 ». 
Le neurologue Julius Hallervorden participe à cet assassinat de masse pour récupérer les cerveaux de 690 victimes et accélérer ainsi ses propres recherches. Après la guerre, il poursuit une brillante carrière, sans être jamais inquiété, et meurt couvert d’honneurs.
Ce documentaire raconte son histoire et à travers lui, celle du programme « T4 », consistant à éliminer les handicapés physiques et mentaux ainsi que les personnes considérées comme inutiles et « asociales » par le régime nazi.

© TDR
Ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
En présence de la réalisatrice Catherine Bernstein et du conseiller historique du film Jean-Marc Dreyfus

////Conférence à 19h30

Une médecine de mort : l’ombre portée des crimes médicaux nazis dans la réflexion éthique contemporaine

par Jean-Marc Dreyfus, maître de conférences en histoire à l’Université de Manchester (Royaume Uni) 

L’histoire de la collection de cerveaux constituée par Julius Hallervorden n’est pas unique dans l’histoire des crimes nazis. Nombreux furent les médecins et chercheurs à profiter des opportunités offertes par le régime nazi afin d’avancer leur carrière. Après la guerre, un consensus se fit pour n’accuser et ne juger qu’une poignée d’entre eux. L’analyse des logiques à l’œuvre dans le régime nazi fut ainsi évitée. Cela explique la difficulté à utiliser la mémoire des crimes nazis dans la réflexion éthique contemporaine. 

Rencontre animée par Kristof Colliot, directeur de la délégation du Loiret de l’Association des Paralysés de France

En partenariat avec l’Association des Paralysés de France et le Centre hospitalier départemental Georges Daumezon

Pendant les vacances scolaires

L’humour, pour combattre et résister
Le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv propose deux films qui permettent d’observer une approche satirique des Première et Seconde Guerres mondiales. Le premier, sorti après-guerre, Charlot Soldat, relate l’absurdité de ce premier conflit qui fut pour l’Allemagne, suite à sa défaite, le terreau fertile d’une Seconde Guerre mondiale. Le second, Le Dictateur, sorti en 1940, dénonce le régime nazi.

Mercredi 21 octobre 2015 à 15h
////Projection

Charlot Soldat

de Charlie Chaplin (Court-métrage, 46 min, 1918, Diaphana distribution)

« (…) dramatique transposition comique des horreurs de la guerre et de la révolte universelle contre le massacre mondial. Le film fut réalisé en pleine guerre, au moment où l’armée américaine commençait à y participer, où tout le monde était las, où les peuples voulaient par tous les moyens mettre fin au conflit. (…) Le pacifisme de Chaplin est la dominante de Charlot Soldat… La sobriété s’accentue dans les scènes des tranchées, déchirantes malgré la tendresse et l’ironie qui les imprègnent (…) » Georges Sadoul, Histoire générale du cinéma, Paris, Denoël, 1974

© Roy Export SAS
Tout public à partir de 9 ans

Dimanche 25 octobre 2015 à 15h
Visite commentée du Musée-Mémorial
par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil

Mercredi 28 octobre 2015 à 15h
////Projection

Le Dictateur

de Charlie Chaplin (Fiction, 2h06, 1940, Diaphana distribution)

© Roy Export SAS

Charlie Chaplin commence le travail d’écriture du Dictateur, en novembre 1938.
Une fois son projet ébruité, Chaplin subit de nombreuses pressions pour l’interrompre, les représentants nazis en Amérique menaçant de boycotter le cinéma américain. Le film sort aux Etats-Unis en octobre 1940. Parce que censuré durant la guerre, Français et Allemands ne le verront qu’après mai 1945. Il ne sortira en Espagne qu’en 1975.
« Si j’avais connu les réelles horreurs des camps de concentration allemands, je n’aurais pas pu réaliser Le Dictateur ; je n’aurais pas pu tourner en dérision la folie homicide des nazis. Mais j’étais décidé à ridiculiser leur bla-bla mystique sur les races au sang pur », écrit Chaplin dans ses Mémoires.

Tout public à partir de 9 ans
mercredi 14 octobre 2015 à 19h au Cinéma Les Carmes
////Avant-première

Le fils de Saul

de László Nemes (Fiction, 2015, 1h45, Ad Vitam Distribution)
Grand prix du 68ème Festival de Cannes

« László Nemes a été assez habile pour ne pas essayer de représenter l’holocauste. Il savait qu’il ne le pouvait ni ne le devait. Ce n’est pas un film sur l’holocauste mais sur ce qu’était la vie dans les Sonderkommandos. » Claude Lanzmann (Télérama)À l’automne 1944, Saul Ausländer, juif hongrois, est affecté à l’un des Sonderkommandos (commandos spéciaux) du camp d’extermination d’Auschwitz. Avec d’autres déportés, il fait descendre des convois ferroviaires les Juifs venus de toute l’Europe, des ghettos ou d’autres camps, les mène jusqu’au vestiaire des chambres à gaz, les fait s’y déshabiller avant de les y pousser. Les membres des Sonderkommandos sont autorisés à survivre jusqu’à ce que les SS les éliminent, afin d’effacer les traces de leur crime.
© TDR Ad vitam Distribution


Tarif unique : 5€50

Pour les classes de terminale, séances possibles en novembre, contactez le Cinéma Les Carmes au 02 38 62 94 79
En partenariat avec le Cinéma Les Carmes
mardi 13 octobre 2015 à 18h 
////Conférence

La loi du sang. Penser et agir en nazi

par Johann Chapoutot, Professeur des Universités à l’Université Paris III Sorbonne Nouvelle
présentation par Noëlline Castagnez, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université d’Orléans

© TDR C. Helie Gallimard
Devant l’ampleur et le caractère inédit des crimes nazis – qu’ils soient collectifs ou individuels –, les historiens butent sur la causalité profonde. Ces comportements monstrueux s’appuient pourtant sur des fondements normatifs et sur un argumentaire juridique qu’il faut prendre au sérieux. Johann Chapoutot analyse comment les philosophes, juristes, historiens, médecins ont élaboré les théories qui faisaient de la race le fondement du droit et faisaient de la loi du sang la loi de la nature qui justifiait tout : la procréation, l’extermination, la domination. Une profonde intimité avec une immense littérature publique ou privée – correspondances, journaux intimes –, avec la science et le cinéma du temps, rend sensible comment les acteurs se sont appropriés ces normes qui donnent un sens et une justification à leurs manières d’agir. 
Allemagne, 1935. Les théories raciales sont aussi enseignées à l'école.
© SZ-Photo / Scherl TDR

*D’après le livre éponyme La loi du sang. Penser et agir en nazi (éd. Gallimard, 2014)


En partenariat avec l’Université d’Orléans, UFR d’Histoire

Vendredi 9 au dimanche 11 octobre 2015 à Blois
//// Les Rendez-vous de l'Histoire de Blois

//// Rencontre

Vendredi 9 octobre à 11h, Maison de la BD, 3 rue des Jacobins

Emmanuel Moynot
Une décennie après le triomphe mondial de Suite française d’Irène Némirovsky, miraculeusement sorti de l’oubli, Emmanuel Moynot s’empare du premier volet du diptyque, Tempête en juin.
La lecture graphique qu’il donne de cette fresque, prise sur le vif, de l’une des pages les plus noires de notre histoire, est à la hauteur de l’œuvre originale, palpitante de vie, dense de vérités humaines, aveuglante de lucidité. Sous sa plume vive et acérée, le classique d’Irène Némirovsky trouve sa dimension visuelle. 
Irène Némirovsky a été internée dans le camp de Pithiviers, avant d’en être déportée à Auschwitz où elle est assassinée.



La rencontre animée par Laurent Mélikian, journaliste, permettra d’aborder les thèmes suivants : Comment reconstruire la mémoire en bande dessinée ? Que peut-on ou non montrer ?


Organisée par les Rendez-Vous de l’Histoire et le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv. En partenariat avec Legend BD

//// Conférence 

samedi 10 octobre à 10h, Château royal

Écrire des camps

Lettres clandestines écrites dans les camps d’internement de Pithiviers et Beaune-la-Rolande et dans les camps de concentration nazis.

par Jean-Louis Rouhart, docteur en histoire, Université Libre de Bruxelles
et Catherine Thion, docteure en histoire, Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv.

Lettre clandestine cryptée de Stanislaw Klodzinski, 29 septembre 1944.
©TDR Archives du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau

Dernière lettre à sa femme Eve, de Majer Kreinig, déporté à Auschwitz le 25 juin 1942 par le convoi n°4, au départ de Pithiviers.© TDR Cercil/Fonds famille Kreinig

Les deux historiens ont étudié minutieusement des correspondances clandestines écrites dans différents camps.
Ces lettres permettent-elles de restituer effectivement la réalité des camps, éventuellement mieux que d’autres sources historiques ? La conférence abordera ces questions et tentera de préciser la contribution de ces documents à la recherche sur les camps d’internement et les camps de concentration. Par ailleurs, elle abordera le problème de la validité de l’utilisation de tels documents à des fins pédagogiques.


Les rencontres et signatures du Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv sur le stand n°101

Vendredi 9 octobre à 11h
Jean-Marie Borzeix, Jeudi Saint (éd. Stock, 2008)

Vendredi 9 octobre à 14h
Jean-Yves Potel, Les disparitions d’Anna Langfus (éd. Noir sur blanc, 2014)

Vendredi 9 octobre à 16h
Philippe Landau, Les Juifs de France et la Grande Guerre (éd. CNRS, 2008

Samedi 10 octobre à 11h
Olivier LalieuHistoire de la Mémoire de la Shoah (éd. Soteca, 2015)

Samedi 10 octobre à 14h
Jean-Louis Rouhart, Lettres de l’ombre, Correspondance illégale dans les camps de concentration nazis (éd. Les Territoires de la Mémoire, 2015)

Samedi 10 octobre à 16h
Stéphane Torossian, VARTO (éd. Steinkis, 2015)

Dimanche 11 octobre à 15h30
Viviane Koenig
L’étoile Le Journal d’une petite fille pendant la Grande Guerre (éd. Oskar, 2014)
(éd. Oskar, 2015)