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Mardi 11 octobre 2016
à Orléans – Cinémas Les Carmes

/// Projections scolaires

Vichy, la mémoire empoisonnée
film de Michaël Prazan, documentaire, France, 90 min, Talweg Production, 2016, avec la participation de France Télévisions, Planète +, du CNC, de la Procirep Angoa et de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
 
Vichy, son système collaborationniste, ses crimes ont longtemps été passés sous silence par un pouvoir politique soucieux d’oublier le passé, et de réconcilier tous les Français. La reconnaissance officielle n’est venue qu’en 1995 avec le discours historique du Président Chirac qui parle même “d’une injure à notre passé et à nos traditions”. Si des livres, des films et l’inlassable travail des historiens ont aidé à faire évoluer les consciences et percer le tabou, c’est surtout la société civile qui a mené le combat contre la falsification et le déni, au nom de la vérité et de la justice.

Séance scolaire à 10h à Pithiviers (complet)

Séance scolaire à 14h cinéma Les Carmes (complet)
Dimanche 9 octobre 2016

à 14h
à Blois - Salon du livre, Halle aux Grains stand n°118

/// Signature

Philippe Claire
auteur de Une autre rafle, CPE Editions, 2016.

Mai 1941, plusieurs milliers d’hommes sont arrêtés à Paris lors de la rafle du “billet vert” et transférés aux camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers. Quelques mois plus tard, quatre cents d’entre eux sont envoyés dans des fermes abandonnées en Sologne, pour « assécher les marais », dit-on… Les « hébergés », nom officiel des internés, tissent des liens parfois étroits avec la population locale. Lorsqu’en juin et juillet 1942 tous ces hommes sont déportés à Auschwitz, quelques-uns parviennent à s’enfuir, notamment avec la complicité de fermiers voisins.

à 15h
à Blois – Maison de la BD

/// Rencontre

Du cliché à la mémoire
avec Séverine Tréfouël, autour de Cartier-Bresson, Allemagne 1945, de Sylvain Savoia et Jean-David Morvan, éd. Aire Libre, 2016 et Florent Silloray, autour de Capa, L’étoile filante, éd Casterman, 2016.

« Résumer un drame de l’histoire en une image est souvent le rôle réducteur dans lequel on voudrait enfermer le travail des grands reporters de guerre. Aujourd’hui la bande dessinée donne à voir l’ensemble du contexte historique autour d’une photographie qui a imprimé la conscience collective, mais permet aussi de mieux connaître la personnalité et l’engagement de son auteur. » Laurent Mélikian.

Modération : Laurent Mélikian, journaliste.
Samedi 8 octobre 2016

à 11h
à Blois - Salon du livre, Halle aux Grains stand n°118

/// Signature

Magali Favre
auteure de Un violon dans la tourmente, Oskar éditions littérature jeunesse, 2013.
 
1942, au coeur de la Sologne, la famille d’Itségo est arrêtée. Seul avec son violon, le jeune Manouche réussit à s’enfuir et trouve refuge dans la roulotte abandonnée de son grand-père.
À Paris, Myriam, son petit frère et sa mère sont arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv. Internée dans le camp de Pithiviers, sa mère lui ordonne de s’enfuir avec son petit frère.
Myriam et Itségo, que tout sépare, vont se croiser. Face aux terribles persécutions, ils disposeront d’un violon, d’un livre et de leur immense courage.

à 14h
à Blois - Salon du livre, Halle aux Grains stand n°118

/// Signature

Charles Waserscztajn
 auteur de Sauvé d’Auschwitz par l’Assistance publique, éd. Cercil, 2016.

Pour Charles Waserscztajn, tout a commencé par une erreur sur son dossier d’enregistrement à l’Assistance publique, le 6 décembre 1940. Tauba, sa mère, jeune femme juive polonaise réfugiée en France depuis 1938, totalement démunie, sans solution, pense confier «provisoirement» son enfant à l’institution publique. En fait, elle enregistre un abandon «définitif». Cette erreur sauvera l’enfant de la déportation, mais elle aura d’autres conséquences, tragiques : elle séparera définitivement l’enfant de sa mère. Et celle-ci, engagée dans de nombreuses démarches pour récupérer son enfant, refusera de quitter Paris, au péril de sa vie…
Nouvelle édition du Cercil
Vendredi 7 octobre 2016 

à 11h
à Blois - Salon du livre, Halle aux Grains stand n°118

/// Signature

Karen Taïeb
Co-auteure du livre Paula, survivre obstinément, avec Paulette Sarcey, éd. Tallandier, 2015.

« Maman, écris ! les enfants de Paulette Sarcey, née Szlifke, n’ont cessé de le lui répéter au fil des ans. Il fallait que leur mère, entrée dans la Résistance, dans la MOI, dès 1940, témoigne de ce qui lui était arrivé. Paulette, alias Paula, s’en sentait incapable. C’est chose faite aujourd’hui grâce à Karen Taieb, responsable des archives au Mémorial de la Shoah de Paris et à sa persévérance. Celle-ci a trouvé les mots pour que Paulette se penche sur son passé. Et quel passé ! D’une famille juive polonaise installée d’abord au coeur du Pletzl parisien puis à Belleville, la jeune fille devient amie avec Marcel Rayman, qui assassinera Julius Ritter, le responsable du ST0 à Paris et sera arrêté puis fusillé au Mont Valérien. À la MOI, elle rencontre aussi son premier amour, Henri Krasucki, déjà certain de ses engagements à gauche. Dès 1940, Paulette s’occupe de tracts, transmet des messages, défile pour un 14 Juillet interdit par l’occupant et… met le feu à un poteau indicateur en allemand ! » Ariane Bois, l’Arche.


à 14h
à Blois - Salon du livre, Halle aux Grains stand n°118

/// Signature

Charles Zelwer
auteur de Face au miroir sans reflet, l’Harmattan, 2014.

Caché à 18 mois dans une famille d’accueil catholique en 1942, Charles retrouve ses parents juifs à la Libération. Cette période d’isolement, de non-dits sur sa véritable situation et de maltraitance lui laisse des séquelles. Pour s’adapter à la vie sociale, construire une vie familiale et professionnelle, il lui faudra se réapproprier les significations de ses souvenirs.

à 16h
à Blois - Salon du livre, Halle aux Grains stand n°118

/// Signature

Colette Zeif
auteure de Ne dis pas ton nom et cache-toi, Les impliqués éditeurs, 2015.

Colette et sa sœur voient leur vie basculer ce 16 juillet 1942. Au pays de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, leur mère est arrê­tée et envoyée à la mort, simplement parce qu’elle est juive. Les deux sœurs échappent à la rafle mais policiers français et nazis sont partout dans Paris. Colette doit partir se cacher. Mais où al­ler quand on a que 5 ans ?
75 ans plus tard, Colette retrouve son regard d’enfant pour nous entraîner dans sa fuite pour la vie.

à 18h15
à Blois - Amphi 1, Université

/// Rencontre

Vie et mort à Ravensbrück

avec Sarah Helm autour de son ouvrage Si c’est une femme, Vie et mort à Ravensbrück, Editions Calmann-Lévy, 2016.

De 1939 à 1945, au camp de Ravensbrück, 132 000 femmes et enfants furent les victimes silencieuses des nazis. Résistantes, Tsiganes, Juives, Témoins de Jéhovah, handicapées, prostituées, elles étaient pour le Reich des déclassées, des « bouches inutiles ». Parmi elles, 8 000 Françaises dont Germaine Tillion, Adélaïde Hautval et Geneviève de Gaulle-Anthonioz. Fruit d’un travail d’enquête minutieux à travers le monde à la rencontre des dernières rescapées et des familles des déportées, ce livre exceptionnel redonne la parole à ces femmes, vibrantes héroïnes d’une histoire restée trop longtemps marginale.

Intervention de Georges Hauptmann, professeur honoraire de la Faculté de Médecine de Strasbourg, co-auteur avec Maryvonne Bruanschweig de la biographie d’Adélaïde Hautval, internée à Pithiviers en tant qu’amie des Juifs, déportée à Auschwitz puis Ravensbrück.
Publication par le Cercle d’étude de la Déportation et de la Shoah.

Modération : Pierre-Emmanuel Dufayel, doctorant à l’Université Caen Basse-Normandie.

Traduction par Monique Lannic.
 A l’occasion des Rendez-vous de l’Histoire, le Cercil sera présent de manière continue au Salon du livre sur le stand n°118 et s’associe à différents événements. 

Jeudi 6 octobre 2016 à 16h30
à Blois - Château, Salle Mansart

/// Conférence

Partir ou rester : cruel dilemme pour les internés juifs des camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande (mai 1941-juillet 1942)

par Catherine Thion, docteure en histoire, chargée de recherches au Cercil.

Les hommes juifs internés à Pithiviers et Beaune-la-Rolande à partir du 14 mai 1941 espèrent une libération prochaine. Mais seuls quelques-uns d’entre eux sont libérés au cours de l’été 1941. Pour les autres, l’internement se prolongeant, l’évasion devient une autre solution possible pour sortir du camp.
Mais partir de cette façon, est-ce aussi simple ?