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Dimanche 25 janvier 2015 à 14h30

////Projection à 14h30
 Apres les camps, la vie
Documentaire écrit et réalisé par Virginie Linhart
(70 min, Cinétévé / Ina / France Télévisions, 2009)

Pour tous les survivants juifs des camps d’extermination, l’arrivée en France, en 1945, fut une épreuve toute particulière dont on sous-estime encore aujourd’hui la portée. Comment renouer avec le fil d’une vie interrompue dans une telle violence ? Comment se reconstruire alors que toute ou la plus grande partie de sa famille a disparu ? Dans ce film, des survivants racontent ce que fut leur vie après les camps. Ils le font à la première personne, accompagnés d’archives personnelles extraites des albums de famille qui égrènent 65 ans d’une vie reconstruite après le génocide. Avec les témoignages, entre autres, de Simone Veil, Marceline Loridan-Ivens, Dora Golan-Blaufoux, Ady Fuchs ou encore Charles Baron, qui sera présent.

Ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
 
©TDR Cinétévé











////Le grand témoin du Cercil à 15h45
Charles Baron
« Quand l’un d’entre nous allait mourir, il nous demandait de raconter aux autres...» Charles Baron, fils unique d’un père polonais et d’une mère française, est né en 1926 à Paris, Ses parents sont raflés le 16 juillet 1942, emmenés à Drancy, puis à Auschwitz. « Ma mère a été gazée immédiatement. Je n’ai même pas de numéro, ni aucune trace d’elle au musée d’Auschwitz, je sais simplement comment elle a vécu son dernier voyage, puisque j’ai fait le même ». Arrêté à son tour en septembre 1942, par des gendarmes français, Charles Baron subit plusieurs camps, avant d’arriver à Auschwitz-Birkenau en juillet 1944. Il s’évade au cours d’un transfert à Dachau, le 27 avril 1945. À la Libération, il pesait 29 kg.
Charles Baron © TDR










////Projection à 16h30
Voyages
d’Emmanuel Finkiel (115 min, couleur, 35mm, 1999)
Pologne, Paris, Tel-Aviv, la quête de trois femmes aux destins entremêlés.
Riwka, 65 ans, un car en excursion sur une route entre Varsovie et Auschwitz. Le car traverse le givre de la campagne polonaise et tombe en panne au milieu de nulle part. Régine, même âge, croit retrouver son père, un très vieux père à la mémoire éraillée venu à Paris de l’autre bout de l’Europe pour enfin la retrouver, avec le yiddish comme ultime moyen de communication. Vera, vieille russe de 80 ans, seule au monde, vient d’immigrer en Israël, au bout de sa vie. À la recherche d’une cousine perdue de vue depuis de longues années, de bus en bus, d’une banlieue à l’autre ou le chaos des boulevards de Tel-Aviv, seule, étrangère à tout, elle se perd jusqu’à l’épuisement.


© TDR les Films du Poisson