à 11h
à Blois - Salon du livre, Halle aux Grains stand n°118
/// Signature
Karen Taïeb
Co-auteure du livre Paula, survivre obstinément, avec
Paulette Sarcey, éd. Tallandier, 2015.
« Maman, écris ! les enfants de Paulette Sarcey, née
Szlifke, n’ont cessé de le lui répéter au fil des ans. Il fallait que leur
mère, entrée dans la Résistance, dans la MOI, dès 1940, témoigne de ce qui lui
était arrivé. Paulette, alias Paula, s’en sentait incapable. C’est chose faite
aujourd’hui grâce à Karen Taieb, responsable des archives au Mémorial de la
Shoah de Paris et à sa persévérance. Celle-ci a trouvé les mots pour que
Paulette se penche sur son passé. Et quel passé ! D’une famille juive polonaise
installée d’abord au coeur du Pletzl parisien puis à Belleville, la jeune fille
devient amie avec Marcel Rayman, qui assassinera Julius Ritter, le responsable
du ST0 à Paris et sera arrêté puis fusillé au Mont Valérien. À la MOI, elle
rencontre aussi son premier amour, Henri Krasucki, déjà certain de ses
engagements à gauche. Dès 1940, Paulette s’occupe de tracts, transmet des
messages, défile pour un 14 Juillet interdit par l’occupant et… met le feu à un
poteau indicateur en allemand ! » Ariane Bois, l’Arche.
à 14h
à Blois - Salon du livre, Halle aux Grains stand n°118
/// Signature
auteur de Face au miroir sans reflet, l’Harmattan, 2014.
Caché à 18 mois dans une famille d’accueil catholique en
1942, Charles retrouve ses parents juifs à la Libération. Cette période
d’isolement, de non-dits sur sa véritable situation et de maltraitance lui
laisse des séquelles. Pour s’adapter à la vie sociale, construire une vie
familiale et professionnelle, il lui faudra se réapproprier les significations
de ses souvenirs.
à 16h
à Blois - Salon du livre, Halle aux Grains stand n°118
/// Signature
auteure de Ne dis pas ton nom et cache-toi, Les impliqués
éditeurs, 2015.
Colette et sa sœur voient leur vie basculer ce 16 juillet
1942. Au pays de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, leur mère est
arrêtée et envoyée à la mort, simplement parce qu’elle est juive. Les deux sœurs
échappent à la rafle mais policiers français et nazis sont partout dans Paris.
Colette doit partir se cacher. Mais où aller quand on a que 5 ans ?
75 ans plus tard, Colette retrouve son regard d’enfant pour
nous entraîner dans sa fuite pour la vie.
à Blois - Amphi 1, Université
/// Rencontre
Vie et mort à Ravensbrück
avec Sarah Helm autour de son ouvrage Si c’est une femme,
Vie et mort à Ravensbrück, Editions Calmann-Lévy, 2016.
De 1939 à 1945, au camp de Ravensbrück, 132 000 femmes et
enfants furent les victimes silencieuses des nazis. Résistantes, Tsiganes,
Juives, Témoins de Jéhovah, handicapées, prostituées, elles étaient pour le
Reich des déclassées, des « bouches inutiles ». Parmi elles, 8 000 Françaises
dont Germaine Tillion, Adélaïde Hautval et Geneviève de Gaulle-Anthonioz. Fruit
d’un travail d’enquête minutieux à travers le monde à la rencontre des
dernières rescapées et des familles des déportées, ce livre exceptionnel
redonne la parole à ces femmes, vibrantes héroïnes d’une histoire restée trop
longtemps marginale.
Intervention de Georges Hauptmann, professeur honoraire de
la Faculté de Médecine de Strasbourg, co-auteur avec Maryvonne Bruanschweig de
la biographie d’Adélaïde Hautval, internée à Pithiviers en tant qu’amie des
Juifs, déportée à Auschwitz puis Ravensbrück.
Publication par le Cercle d’étude de la Déportation et de la
Shoah.
Modération : Pierre-Emmanuel Dufayel, doctorant à
l’Université Caen Basse-Normandie.
Traduction par Monique Lannic.