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mercredi 21 décembre à 15h
//// contes et récit de lumières
par Fabienne Peter
Dans les temps très anciens... La lumière a disparu!
Qui va la reconquérir?
Le corbeau des amérindiens... le forgeron du grand Nord... Miklos le tsigane...

La lumière est là, au milieu de la nuit, le dernier soir de la fête des Cabanes,
vite, il faut faire trois voeux.
Elle est là, le premier soir de Hannuka dans le ghetto de Varsovie bombardé,
que vont faire David et Rebecca?

à partir de 7 ans.
mardi 13 décembre à 18h
médiathèque Anna Marly de Saint-Jean-de-la-Ruelle
//// le grand témoin du Cercil
Charles palant
Charles Palant, né en 1922 à Paris, raconte son parcours depuis son enfance dans le quartier populaire de Belleville où, les Juifs immigrés vivaient alors nombreux. Arrêté à Lyon en août 1943 par la Gestapo, avec sa mère et sa soeur Lily âgée de 17 ans, ils sont internés au Fort Montluc, et déportés début octobre vers Auschwitz; lui seul est revenu en 1945, après avoir connu la "marche de la mort" et la libération à Buchenwald.

Cette rencontre est organisée à l'occasion de la parution du livre de Charles Palant, "Je crois au matin" collection FMS/Témoignages de le Shaoh, en partenariat avec les éditions Le Manuscrit, 2009.
Médiathèque Anna Marly de Saint-Jean-de-la-Ruelle
61 rue Charles Beauhaire, Saint-Jean-de-la-Ruelle - 02 38 79 03 60. 
mardi 6 décembre à 18h
//// le grand témoin du Cercil
Raymond Gurême
Raymond Gurême est l'un des rares survivants d'une page longtemps méconnue de l'histoire de France: celle de l'internement de familles "nomades" de 1940 à 1946.
Né dans une caravane, Raymond marche das les pas de ses ancêtres sur la piste du cirque familial. Tout disparaît brutalement lorsque la famille est enfermée, sur ordre de la police française, dans les camp de Darnétal, prés de Rouen, puis dans celui de Linas-Montléry, dans l'Essonne . Là, la famille Gurême vit coupée du monde, sans nourriture, sans hygiène, sans chauffage. Mais Raymond réussit à s'en échapper et entre dans la Résistance. Il ne retrouvera les siens que neuf ans plus tard. Aujourd'hui, ce patriarche d'une famille de 15 enfants et de 150 descendants brise 70 ans de silence pour dénoncer les discriminations toujours vives à l'égard des nomades.

Cette rencontre est organisée à l'occasion de la parution du livre "Interdit aux Nomades" éditions Calmann-Lévy, 2011.






mardi 29 novembre à 18h
//// dans le cadre du mois du film documentaire
Le procès d'Adolf Eichmann
Ecrit par Michaël Prazan et Annette Wieviorka 
de Michaël Prazan
(90 min, Kuiv Productions, 2011)

en présence de Michaël Prazan, réalisateur et d'Annette Wieviorka, historienne et directrice de recherche au CNRS


Le 11 avril 1961, s'ouvre à Jérusalem un procès annocé comme historique. Pour la première fois, un criminel de guerre nazi de premier plan va être soumis au jugement de se victimes. Le procès Eichmann marque un véritable tournant dans l'émergence de la mémoire du génocide des juifs, en Israël, en Allemagne comme aux Etats-Unis.
L'annonce de l'enlèvement d'Eichmann et de son transfert en Israël a eu un écho considérable dans le monde entier.
Son procès fut pensé comme un évenement médiatique. Il fut filmé intégralement, largement relayé par les télévisions du monde entier. Il obéit lui-même à une scénographie préparée par le procureur israélien, Gidéon Hausner, qui laisse la, première place aux témoins. Ce procès marque aussi "l'avènement du témoin". L'histoire va désormais également s'écrire aussi par ceux qui en furent les victimes.
A cette occasion, Annette Wieviorka présentera son ouvrage Eichmann de la traque au procès, André Versaille éditeur, 2011.

Ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

mardi 22 novembre à partir de 18h
//// le grand témoin du Cercil
Georges Loinger
Histoire des réseaux juifs de sauvetage pendant la Seconde Guerre mondiale
Président de l'Association des Anciens de la Résistance Juive en France- Organisation Juive de Combat et vice-président du Comité d'Action pour la Résistance.
Né en 1910, Georges Loinger a traversé le XXe siècle. Grande figure de la Résistance juive, il témoigne de la réalité de l'engagement des Juifs contre l'occupant et le gouvernement de Vichy. Grâce à son exceptionnelle mémoire, il retrace l'histoire des réseaux juifs de sauvetage et rend hommage aux Justes, reconnus ou anonymes; sans leur aide, les arrestations et les déportations auraient été beaucoup plus nombreuses.
Cette rencontre est organisée à l'occasion de la sortie du livre " Les Résistances Juives pendant l'Occupation" éditions Albin Michel. Ce livre a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Nous nous retrouvons autour d'un petit en cas avant la projection du film

////dans le cadre du mois du film documentaire
Héros ordinaires
(Unlikely Heroes) de Richard Trank 
(121 min, Moriah Films, 2003)

Au coeur de la tourmente nazie, des hommes et des femmes juifs, audacieux, courageux, insoumis, ont protégé et parfois sauvé des vies menacées.
En partenariat avec l'Apac.
mardi 15 novembre à 18h
//// dans le cadre du mois du film documentaire

Destin d'enfants cachés
 
de Benoît Cornuau
(52 min, France 3 Centre Beta Production)

en présence de Benoît Cornuau, et de Simon et Claude Cogos, anciens enfants cachés

Des Enfants juifs cachés durant la Seconde Guerre mondiale au centre de la France, dans le Berry, région en partie traversée par la ligne de démarcation, nous livrent pour la première fois les souvenirs de ces moments d'enfance. Des histoires pleines d'humanité.

Documentaire écrit par Simon Ostermann, historien, avec la participation du Musée de la Résistance et de la Déportation du Cher, de Centre Images et de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
mercredi 9 novembre à 20h
//// projection commentée au Centre culturel de l'Université d'Orléans - Campus d'Orléans
Le pianiste de Roman Polanski (148 min, 2001)
par Noëlline Castagnez, maitre de conférence en histoire contemporaine à l'université d'Orléans
Durant la Seconde Guerre mondiale, Wladyslaw Szpilman, un pianiste juif polonais, se retrouve enfermé dans le guetto de Varsovie. Seul de sa famille à échapper à la déportation, il parvient à se réfugier dans les ruines de la capitale dévastée. Grâce à sa musique, il est finalement sauvé par un officier allemand. Adapté des souvenirs de Szpilman, ce film de Polanski, lui-même rescapé du ghetto de Cracovie, a une forte dimension autobiographique.

Cette projection commentée est organisée dans le cadre du festival "l'Histoire fait son cinéma", proposé par le Département Histoire de l'Université d'Orléans.
Renseignements: 02 38 49 24 24.
mercredi 9 novembre
//// conférences au Centre Régional "Résistance & Liberté" de Thouars
Programme
10h00: Résister par l'art, de Marie-France Reboul, historienne et secrétaire générale de l'association française Buchenwald, Dora et kommandos.
De Pithiviers à Auschwitz: des objets de mémoire ou d'histoire, de Nathalie Grenon, directrice du Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv.
14h30: La Résistance dans les camps, de Jacques Sémelin, historien et politologue.

Organisées par l'académie de Poitiers, le Centre Régional "Résistance & Liberté" de Thouars, la Maison du Souvenir de Maillé, le musée de la Résistance et de la Déportation du Cher et le Cercil Musée-Mémorial des enfants du Vel d'Hiv.
Renseignements: 05 49 66 42 99.
mercredi 26 octobre 
de 15h à 16h
////contes tsiganes
par Fabienne Peter
La collecte des contes  et des mythes tsiganes commence fin du XIXe, en Hongrie, en Transylvanie pour s’élargir au XXe dans toutes les pays où vivent les Tsiganes.
Les sujets de ces contes interpellent l’imagination de tous : la naissance des astres, la séparation du ciel et de la terre, l’origine des hommes et des animaux…


à partir de 8 ans.
mardi 18 octobre à 21h
////concert
Steve Reich – 
Different trains

au Centre culturel de l’Université d’Orléans - Campus d’Orléans


Le Centre culturel de l’Université d’Orléans propose les trois pièces phares de Steve Reich : Triple Quartet, Clapping Music, Different Trains, interprétées par le Quatuor Agora (Marie Salvat, Adrien Jurkovic, Marie-Noëlle Bernascon, Alice Picaud).
Steve Reich est un compositeur américain du XXe siècle, de renommée internationale.
Avec Different trains, il met en parallèle son expérience d’enfant voyageant en train de
1939 à 1942, avec la mémoire des déportés d’Europe, convoyés dans les trains vers les camps de concentration : s’il avait vécu en Europe, en tant qu’enfant juif, ce sont ces «trains bien différents» qu’il aurait probablement dû prendre.
Ce concert est présenté et organisé par l’Université d’Orléans - Places en vente à la billetterie du Centre culturel de l’Université d’Orléans - Orléans La Source - Ouvert de 12h à 14h - 02 38 49 24 24 - Plein tarif 8€,tarif réduit 6€, tarif PAC 3€
Sur le thème de la musique et de la Shoah, le Cercil Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv proposera, en 2012, une conférence de Bruno Giner, «Survivre et mourir en musique dans les camps nazis».

mardi 11 octobre à 18h
////les Grands témoins du Cercil
Les Enfants aussi ! 
Avec Arlette et Charles Testyler
À Paris, pendant que la population affamée demeure préoccupée par les restrictions de plus en plus draconiennes, la police française met une dernière main à la préparation de son opération «Vent Printanier». Si certains osent désobéir aux lois de Vichy, d’autres se «nourrissent» de la délation. Arlette, petite fille juive, voit son enfance basculer dans le cauchemar… En Pologne, en un éclair, après l’occupation des troupes allemandes, trois millions de Juifs se retrouvent murés dans les ghettos. Pour Szlamek, petit garçon « Jude », la déportation devient rapidement inéluctable…
Par quel heureux et improbable hasard les routes d’Arlette à Paris et Szlamek (Charles) à l’Est d’une Europe occupée, parviendront-elles un jour à se croiser ?

Cette rencontre est organisée à l’occasion de la sortie du livre d’Arlette et Charles Testyler «Les enfants aussi !», éditions Delattre, 2010.

vendredi 7 octobre de 14h à 16h
///table ronde
Mémoire, transmission et réparation
Avec Sophie Ernst,
professeure agrégée de philosophie, membre de l’IFé (Institut français d’éducation), ENS de Lyon.
Le passage des générations nous oblige à réinventer une parole qui puisse porter témoignage devant les jeunes, autrement que ne l’ont fait les contemporains, témoins directs du génocide. Le théâtre nous aide à percevoir les sentiments complexes qui troublent les générations d’après - que faire de cette responsabilité, de cette impuissance ? Comment pouvons-nous supporter ce savoir désespérant, si nous ne permettons pas aussi que s’inventent les voies pour réparer ?
Cette conférence, organisée par le Cercil et le CDN, s’adresse également aux groupes scolaires notamment dans le cadre du programme de terminale sur les mémoires de la Seconde Guerre mondiale.
Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv
Renseignements et réservation au 02 38 81 00 00 / 02 38 42 03 91

jeudi 6 octobre à 18h
////rencontre littéraire avec
Yannick Haenel
Présentée par
Danielle Risterucci-Roudnicky,
maître de conférences en littérature comparée à l’Université d’Orléans
 Dans son roman publié en 2009, intitulé Jan Karski, Yannick Haenel fait revivre ce héros de la résistance polonaise qui, après avoir vu ce qui se passe dans le ghetto de Varsovie et dans un camp de la mort, tente désespérément d’informer les Alliés du génocide déjà largement engagé par les nazis. La première partie évoque l’interview de Karski dans Shoah, le film de Claude Lanzmann, la seconde résume le livre autobiographique de Karski. Dans la troisième, Haenel imagine le monologue intérieur d’un Karski hanté par son échec à mobiliser le monde, posant en particulier la question de la non-intervention des Alliés, mais aussi celle du témoignage après la disparition des derniers témoins de la Shoah.

Centre Culturel de l’Université d’Orléans - Campus d’Orléans 
Organisée par l’Université d’Orléans et le CDN.
Entrée libre

mardi 4 octobre à 18h
////conférence
Le statut des Juifs sous Vichy
Réflexion sur le rôle du droit dans les politiques d’exclusion

par Danièle Lochak, professeure émérite de droit public à l’Université de Paris Ouest Nanterre-La Défense.

Le « statut des Juifs » adopté le 3 octobre 1940 est le premier d’une très longue liste de textes par lesquels s’est concrétisée la politique antisémite de Vichy. Mais au-delà du gouvernement qui a conçu et rédigé les textes, il y a eu des fonctionnaires et des magistrats pour les appliquer, des professeurs pour les enseigner, des juristes pour les commenter. L’expérience de Vichy amène ainsi à réfléchir à la fonction du droit et à la nécessité pour les citoyens de rester vigilants lorsque le droit est mis au service de politiques d’exclusion qu’il contribue à légitimer.
En partenariat avec la Faculté de Droit-économie-Gestion de l’Université d’Orléans et le CDN.



du 17 septembre au 30 décembre
////exposition 
Objets de mémoire, mémoire des objets


 En 1941-1942, dans les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers, des centaines d’objets ont été fabriqués par les internés à destination de leurs proches, maintenant l’indispensable lien avec ceux-ci, fiancée, femme, enfants, restés seuls à Paris.
Certains (bateau, avion, phare…), évoquaient le voyage, l’évasion, d’autres étaient des jouets d’enfants (armoire et lit de poupée, crécelle…),
beaucoup appartenaient au registre des objets d’écriture (porteplume, coupe-papier, écritoire, encrier…).
Envoyés comme «souvenirs des camps» et marque d’amour, ils deviennent pour les proches l’ultime trace après la disparition de ces hommes à Auschwitz, et dès lors sont précieusement conservés, transmis entre les générations...
Avec le soutien et l’accompagnement financier de la Région Centre, (Direction de l’Inventaire du Patrimoine) le Cercil a mené un inventaire photographique des objets retrouvés par Claude Ungar. A l’occasion de cette campagne, Géraldine Aresteanu a également réalisé des portraits des détenteurs de ces objets.