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Mardi 2 avril 2019 à 18h
à Orléans - Auditorium du Musée des Beaux-Arts

/// Conférence

Les Juifs d’Italie à la Renaissance

par Alessandro Guetta, professeur de philosophie et de pensée juives à l’Institut national des langues et civilisations orientales de Paris (INALCO), spécialiste d'histoire intellectuelle juive à l'époque moderne, en particulier de la culture des Juifs d'Italie du XVe au XIXe siècle.

Présente depuis l'époque de l'Empire romain, la communauté juive d'Italie est riche d'une histoire plurimillénaire. À la Renaissance, elle a pleinement participé à cette formidable aventure culturelle que nous fait revivre Alessandro Guetta à travers son livre Les Juifs d’Italie à la Renaissance (éd. Albin Michel, 2017). Les études bibliques, talmudiques, la philosophie et la kabbale, mais aussi la linguistique, la poésie, le théâtre, connaissent une effervescence sans pareille, avant et après l'institution des ghettos.
Pendant cent cinquante ans, les Juifs d'Italie ont su développer une culture à la fois fidèle à leur tradition et ouverte aux nouveautés de l'époque : en un mot, une culture juive « moderne ».

Organisée avec l’association Dante Alighieri - Orléans, dans le cadre de l’événement « 1519-2019 : 500 ans de Renaissance(s) en Centre-Val de Loire ».


Il y a 25 ans, le génocide des Tutsi au Rwanda

Mardi 26 mars 2019 à 18h
A Orléans – Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv

/// Témoignage et conférence

Adélaïde Mukantabana, le grand témoin du Cercil

Adélaïde Mukantabana est une survivante du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda. Née à Butaré, elle a fui le massacre avec deux de ses enfants. Elle habite maintenant en France, d'où elle milite contre l'oubli de ce génocide à travers son témoignage et la publication d’un livre L'innommable - Agahomamunwa - Un récit du génocide des Tutsi (éd. L'Harmattan).


Le génocide des Tutsi du Rwanda : du racisme à l’extermination
par Florent Piton, doctorant à l’université Paris Diderot, chargé de cours à Sciences Po Paris, auteur du livre Le génocide des Tutsi du Rwanda (éd. La Découverte, 2018).

D’avril à juillet 1994, près d’un million d’hommes, de femmes et d’enfants sont assassinés au Rwanda pour la seule raison qu’ils étaient considérés Tutsi. Loin des clichés souvent accolés au continent africain, ce génocide est le produit d’un racisme « moderne » et non d’une haine atavique « traditionnelle ». Né dans la colonisation, réapproprié ensuite par une partie des élites politiques, ce racisme fournit la toile de fond idéologique de l’extermination. Cela ne signifie pas que le génocide était irrémédiablement inscrit dans l’histoire rwandaise, mais il ne fut pas non plus un accident surgi de manière inattendue en 1994.



WEEK-END MUSÉES TÉLÉRAMA

Samedi 23 et dimanche 24 mars 2019
à Orléans – Cercil-Musée Mémorial 

Ouverture exceptionnelle du Musée-Mémorial de 14h à 18h.
Entrée gratuite sur présentation du Pass Weekend Musées Télérama, valable pour 4 personnes. Pour les autres visiteurs, tarification habituelle.

/// Projections

Samedi 23 mars 2019 à 15h
Ligne de front
film de Jean-Christophe Klotz, France-Rwanda, 2008, 95 min.

Antoine, journaliste indépendant, rencontre Clément alors qu’il tourne un reportage sur les rapatriés du Rwanda. Hutu, Clément est sans nouvelles d’Alice, sa fiancée tutsie. Antoine convainc alors le jeune homme de partir sur les traces de la jeune femme et de filmer le périple qui les mènera à elle.

Dimanche 24 mars 2019 à 15h
Les oiseaux chantent à Kigali
film de Joanna Kos-Krauze, Pologne, 2017, 113 min.

Le film raconte l’histoire de l’ornithologue polonaise Anna, qui se rend au Rwanda en 1994 au moment où se déclenche le génocide. Une responsabilité polonaise pour la réalisatrice : « C‘était naturel pour nous parce que l’Holocauste a eu lieu en Pologne, nous avons affaire à ses conséquences jusqu‘à aujourd’hui. Nous voulions faire un film sur l’Holocauste depuis longtemps, mais nous ne pouvions pas trouver une histoire où nous aurions pu raconter l’histoire en utilisant une nouvelle langue. À la fin, nous avons décidé, après avoir passé près de six ans en Afrique et après être arrivés au Rwanda, que nous allions essayer d’allier ces deux éléments. »

Pour cause de grève de la SNCF, la conférence initialement prévue demain, mardi 19 mars 2019 de Marcel Kabanda est reportée à une date ultérieure.

ANNULEE
Il y a 25 ans, le génocide des Tutsi au Rwanda

Mardi 19 mars 2019 à 18h
à Orléans, Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv

/// Conférence

La construction de l’autre : l'exemple des Tutsi et des Hutu
par Marcel Kabanda, historien, président de l'association IBUKA France qui représente les victimes du génocide des Tutsi, expert auprès du Tribunal international pour le Rwanda dans le procès des Médias, auteur avec Jean-Pierre Chrétien, de Rwanda, racisme et génocide (éd. Belin 2016)

« Le racisme peut frapper à la porte de n'importe quel peuple. Le «racisme interne» au Rwanda en est la preuve. Les Tutsi et les Hutu sont noirs, parlent la même langue et pratiquent la même religion, ils habitent ensemble et se marient entre eux. Vivre ensemble n’est pas seulement vivre côte à côte, c’est avoir une  image positive de l’autre. »  Marcel Kabanda.

Organisée dans le cadre de la semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme.


Mardi 12 mars 2019 à 18h
à Orléans – Cercil-Musée Mémorial

/// Lecture-discussion

Max Jacob, un poète assassiné
La rafle de février 1944 dans le Loiret

avec Bruno Doucey, autour de son livre Le carnet retrouvé de monsieur Max (éd. Bruno Doucey, 2015) et Catherine Gautier, comédienne.

La mairie de Saint-Benoît-sur-Loire, la Communauté de Communes du Val de Sully et le Cercil-Musée Mémorial rendent hommage à Max Jacob 75 ans, après son arrestation à son domicile à Saint-Benoît-sur-Loire, le 24 février 1944 et son décès au camp de Drancy le 5 mars. Cet immense poète, français, « le meilleur paroissien de Monsieur le curé », va devenir un Juif comme un autre à partir du recensement de septembre 1940. Mais parce que Max Jacob est un épistolier extraordinaire, ce « bouc émissaire », comme il se définit lui-même dans une lettre, devient pour nous celui qui témoigne à la place de tous ceux qui n’ont pu le faire. Il témoigne des tracasseries, de l’humiliation, de la peur qui se transforme en angoisse, puis des arrestations et des déportations.

Organisée dans le cadre du Printemps des poètes avec la ville de Saint-Benoît-sur-Loire et la Communauté de communes du Val de Sully dans le cadre de l'hommage à Max Jacob.