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Mercredi 1er juin à 20h30
Jeudi 2 juin à 19h30
Vendredi 3 juin à 20h30 et
Samedi 4 juin à 18h        
au Centre Dramatique National d’Orléans - Salle Vitez

/// Théâtre

Und

  • Avec Natalie Dessay, Alexandre Meyer
  • Texte original Howard Barker; texte français Vanasay Khamphommala
  • Mise en scène Jacques Vincey
Une femme attend un homme. Il est en retard. Alors elle parle. D’expectatives en interrogations, de désirs en frustrations, elle sème le doute dans nos esprits. Est-elle cette Juive que le visiteur vient chercher ou bien une amoureuse déçue ? Est-elle folle, joue-t-elle à nous séduire ? Les sinuosités du texte confinent au vertige. Franchissant pour la première fois ce cap infime qui sépare opéra et théâtre, la célèbre cantatrice Natalie Dessay incarne l’héroïne tragi-comique qu’a rêvée Howard Barker,  auteur incontournable de la scène anglaise contemporaine. Elle est accompagnée par le musicien Alexandre Meyer, dans cette mise en scène de Jacques Vincey, directeur du CDR de Tours depuis le 1er janvier 2014. Cette représentation est précédée à 16h30 par une rencontre avec Marceline Loridan-Ivens autour de son livre, Et tu n’es pas revenu. « J’ai vécu puisque tu voulais que je vive. Mais vécu comme je l’ai appris là-bas, en prenant les jours les uns après les autres. Il y en eut de beaux tout de même. T’écrire m’a fait du bien. En te parlant, je ne me console pas. Je détends juste ce qui m’enserre le cœur. Je voudrais fuir l’histoire du monde, du siècle, revenir à la mienne, celle de Shloïme et sa chère petite fille. »

Les amis du Cercil bénéficient d’un tarif à 10€.
Durée 1h
Mardi 24 mai à 16h (complet)
à Paris – Auditorium de l’Hôtel de ville

/// Conférences


« La préfecture de Police de Paris et la rafle du 14 mai 1941 »
par Laurent Joly, historien, directeur de recherche au CNRS
Laurent Joly examine l’arrière-plan administratif et politique de la rafle parisienne du 14 mai 1941 : le choix du mode opératoire, l’exploitation des fichiers du « service juif » de la préfecture de Police et la mise en œuvre concrète de l’opération.

« Les hommes arrêtés le 14 mai 1941, 
dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-
Rolande, du premier jour aux déportations»
par Catherine Thion, historienne, chargée de recherches au Cercil
Catherine Thion s’intéresse aux premiers jours de l’internement de ces hommes et à leur vie au camp pendant plus d’un an, jusqu’à leur déportation.

Organisées par Ciné-histoire, l’Union des Déportés d’Auschwitz et le Cercil – Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv
Dimanche 22 et Lundi 23 mai 2016
à Dadonville, salle des fêtes

/// Expositions, conférences... 

Journées consacrées à la mémoire de la période de 1939-1945
Présentation de l'exposition "Les camps d'internement du Loiret, Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau, de 1941 à 1945", réalisée par le Cercil - Musée-Mémorial des enfants du Vel d'hiv
Dimanche 22 mai 2016 à 14h30 & 15h30
au Cercil - Musée-mémorial des enfants du Vel d'Hiv

/// Concerts


Parcours et jardins 

Dans le cadre du festival Parcours jardins, des jardins privés, des cours, des lieux culturels, ouvrent leurs portes et proposent une animation. Le Cercil - Musée-Mémorial des enfants du Vel d'Hiv accueillera deux concerts d'un quatuor de saxophones, à 14h30 et 15h30. 
Organisés par l'association ABCD
Samedi 21 mai 2016 à partir de 18h
au Cercil – Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

Nuit Européenne des Musées
Dans le cadre de la 12ème édition européenne de la Nuit des Musées, le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv, propose aux visiteurs de découvrir différentes propositions artistiques, au gré de leur visite.
Le Cercil sera ouvert de 18h à minuit.

Spectacle conté à 18h
La petite étoile de nuit de Kigali
par Jorus Mabiala

Simbia est une jeune fille cachée dans une petite forêt en bordure de Kigali en train d’attendre ses parents partis chercher des vivres et des documents à la maison avant d’entamer la route vers l’exil.
En partenariat avec le Festival des arts de l’oralité

Lecture pour tous à 20h
Acte 2 – Les mots qui sauvent
Mise en espace de Michel Lefèvre, avec Quentin Delépine, Michel Lefèvre et Maëlle Ropars

Au cœur des ténèbres et des pages les plus sombres de notre Histoire passée et contemporaine, des voix de poètes, de penseurs, de chroniqueurs s’élèvent pour combattre l’exclusion et donner l’espoir d’un avenir meilleur…

Spectacle à 21h30
Sur les chemins
 
Contes et chants juifs et tsiganes de Pologne
Quelques joyaux de l’oralité des Juifs et Tsiganes de la Pologne d’avant-guerre, revisités avec affection et finesse par Magda Lena Gorska et Serge Tamas.
Spectacle proposé en clôture du Festival des arts de l'oralité


Samedi 14 mai 2016
14 mai 1941 - 14 mai 2016
Il y a 75 ans, la rafle du Billet vert...




/// Lecture
11h, Médiathèque de Pithiviers
Contes yiddish pour petits et grands
par Fabienne Peter

/// Visite commentée
15h, Rdv à la Gare de Pithiviers
Sur les traces de l’ancien camp d’internement
par Nathalie Grenon, directrice du Cercil et Le Théâtre de l’escarbot qui ponctuera cette visite par des lectures de lettres d’anciens internés.

/// Concert
18h, Théâtre du Donjon de Pithiviers
Racines et renouveau
par les élèves des ateliers de musique klezmer du Conservatoire d'Orléans et l’Ecole de musique de Pithiviers, dirigés par Guillaume Dettmar.

/// Lecture théâtralisée suivie d'un Concert
20h30, Théâtre du Donjon de Pithiviers
Lettres à Khayè... 
par Jean Barat
Après avoir réalisé le film documentaire Je reviendrai, Jean Barat propose ici la lecture de plusieurs fragments issus de lettres clandestines de Zysman Wenig à sa femme, du camp de Pithiviers où il était interné. 

/// Concert
Du Shtetl aux salles de spectacle
Hommage à la musique Klezmer et aux mélodies yiddish
par Denis Cuniot, piano, Guillaume Dettmar, violon et Rémy Yulzari, contrebasse.
La musique klezmer naît au Moyen Age, dans les shtetls (quartier juif en yiddish), avec les klezmorim, musiciens improvisateurs et infatigables créateurs de mélodies. Cette musique se développe en Europe jusqu’à la Shoah et les persécutions antisémites staliniennes d’après-guerre. Elle renaît à partir des années 1970 grâce à de jeunes musiciens américains. Aujourd’hui elle vit une intense renaissance dans de nombreux pays. Le trio réuni pour ce concert évoque ces musiques avec passion et émotion.
Il y a 75 ans, la rafle du « Billet vert »

Le 14 mai 1941, lors de la rafle dite « du billet vert », environ 3 700 hommes juifs étrangers sont arrêtés par la police française, à la demande des Allemands, et transférés dans les camps d’internement de Pithiviers et Beaune-la-Rolande le jour même. Ils avaient reçu la veille une convocation émanant de la Préfecture de Police : de couleur verte (d’où son nom, le « billet vert »), ce document « (les) invitait » à se présenter «pour examen de situation» en différents lieux où ils furent constitués prisonniers. 

Mercredi 11 mai 2016

/// Lecture
16h, Bibliothèque de Beaune-la-Rolande
Contes yiddish pour petits et grands
par Fabienne Peter 
Drôles et sages à la fois, les contes yiddish s’adressent à tout le monde, mais surtout aux enfants, auxquels ils apprennent à se débrouiller dans la vie. Mais tous les coups ne sont pas permis !  La meilleure façon de s’en sortir, c’est encore de réfléchir…

/// Conférence 
20h30, Théâtre du Donjon de Pithiviers
"Et ce fut le commencement..."
par Olivier Lalieu, historien, Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil et Alexandre Borycki, président de l'association "Mémoires du Convoi 6"
Il y a 75 ans se déroulait en France la première arrestation massive de Juifs, hommes d’origine étrangère. Le 14 mai 1941, s’ouvrent à Beaune-la-Rolande et à Pithiviers, les deux premiers camps français où ne seront internés que des Juifs. Parmi ces 3 700 hommes, près de 800 vont s’évader, souvent avec l’aide de la population. Les autres seront déportés à Auschwitz, directement depuis les gares de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers, ils y seront quasiment tous assassinés. Ces camps deviennent alors des camps de déportation. Les rares rescapés éditeront une brochure à leur retour d’Auschwitz sur l’histoire de ces deux camps «Et ce fut le commencement » (1951). Par la suite, en 1942 et 1943, y seront internés avant   d’être   déportés,   des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, la plupart   d’entre eux arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv, puis, enfermés après l’été 1942, des Juifs convertis, des Juifs mariés à des non-juifs, des femmes dont les maris sont prisonniers de guerre, des Juifs français ou étrangers… Plus de 16 000 personnes y seront finalement internées avant leur déportation. Cette conférence est aussi un hommage à ceux qui portèrent la mémoire de ces camps, en organisant dès le mois de mai 1946 à Pithiviers et Beaune-la-Rolande des commémorations qui perdurent encore aujourd’hui.

Suivie de la 
/// Projection 
Je reviendrai, 
de Jean Barat
Film documentaire de Jean Barat, 55 min, 2015, Injam Production
En présence de Jacques Wenig (fils de Zysman Wenig) et du réalisateur Jean Barat.


Mardi 10 mai 2016 à 18h
Au Cercil - Musée-Mémorial des enfants du Vel d'Hiv


/// Inauguration - Exposition  


Héritiers, portraits de rescapés

Photographies de Géraldine Aresteanu


Parmi les 3 700 Juifs étrangers internés à partir de mai 1941 dans les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers, beaucoup avaient des enfants, qui parfois purent rendre visite à leur père pendant cette année d’internement. Des internés fabriquaient des objets qu’ils envoyaient à leur famille, puisant ainsi dans ce lien réaffirmé la force de résister… Ces enfants, dont beaucoup ont survécu parce qu’ils ont été cachés, ont vécu avec le souvenir d’une dernière visite, d’un dernier regard ; ils ont gardé précieusement l’objet reçu, la dernière lettre…
Depuis 2011, Géraldine Aresteanu photographie les adultes qu’ils sont devenus, et en écho à leur portrait, le souvenir de ce père, un objet, une photo, une lettre…


Suivie par
/// Projection

Je reviendrai
Film documentaire de Jean Barat, 55 min., 2015, Injam Production


Le 14 mai 1941, Zysman Wenig, alors âgé de 28 ans, est arrêté à Paris par la police française. D’abord interné au camp de Pithiviers, il est déporté à Auschwitz le 25 juin 1942 par le convoi 4. Entre images et témoignages, ce documentaire bouleversant retrace le parcours de l’un des premiers Juifs arrêtés en France. Zysman Wenig resta interné 407 jours au camp de Pithiviers, 937 jours dans celui d’Auschwitz, il a survécu aux marches de la mort et passera encore 98 jours dans le camp d’Ebensee en Autriche, avant d’être libéré le 6 mai 1945.
Son témoignage est accompagné d’un texte de l’historienne Annette Wieviorka, spécialiste de la mémoire de la Shoah, et du romancier Fabrice Humbert ; il est enrichi d’extraits des nombreuses lettres que Zysman Wenig, depuis Pithiviers, a réussi à faire parvenir à son épouse.


En présence de Jacques Wenig (fils de Zysman Wenig), du réalisateur Jean Barat et d’Annette Wieviorka.