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dimanche 27 septembre 2015 à 15h
//// Visite commentée du Musée-Mémorial

par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil




Tarif de la visite : 3€




Journées Européennes du Patrimoine


Samedi 19 septembre 2015 à 10h en Sologne

////Un chemin pour l'histoire

Les fermes de Sologne : persécution des Juifs, déportation et sauvetage


À partir du 25 juillet 1941, 386 Juifs internés dans les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers sont envoyés, par le Préfet du Loiret, dans trois fermes en Sologne, près de Vannes-sur-Cosson, au Ousson à côté d’Isdes et à la Matelotte entre Cerdon et Argent-sur-Sauldre. Les conditions de vie y sont très difficiles. 317 d’entre eux seront déportés et assassinés à Auschwitz.

Sur les lieux mêmes, où rien n’a changé, grâce à des témoignages et des documents d’archives, vous découvrirez la vie quotidienne des hommes qui y furent internés, ainsi que les relations qui se créèrent avec la population locale, dont certaines aboutirent parfois à des actes de sauvetage de familles juives persécutées.
Un chemin pour l'histoire en 2014
© TDR Cercil
Durée de la randonnée 2h30. Ouvert à tous et aux enfants à partir de 9 ans.
RDV à 9h45 à la ferme de la Matelotte, route d’Argent, D 948.

Organisé avec la Mairie de Cerdon, l’œuvre Universitaire du Loiret et les Randonneurs Sullylois


Samedi 19 et dimanche 20 septembre 2015 de 14h à 18h à Orléans

//// Visite libre du musée et des expositions

//// Braderie de livres

//// Présentation des châlits...
…nouvellement installés dans la baraque classée Monument Historique qui se situe dans la cour du Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv
par Catherine Thion, historienne du Cercil

© TDR Cercil

Samedi 19 et dimanche 20 septembre 2015 à 16h à Orléans

//// Atelier pour enfants

Éliane Stern, le journal d’une petite fille pendant la Grande Guerre

Les enfants découvrent l’histoire d’une petite fille française née en 1908, de la Première à la Seconde Guerre mondiale, à partir du journal qu’elle a tenu pendant la Grande Guerre et vendu au profit des soldats aveugles. À l’issue de l’atelier, les enfants sont invités à écrire page de journal à la manière d’Éliane Stern.
Eliane Stern. 1917
©TDR famille Stern
Pendant l’atelier, les parents peuvent visiter le musée
Durée : 1 heure - À partir de 9 ans

Samedi 19 septembre à 15h à Orléans

////Danse

Juste là

Des élèves du Lycée Professionnel Agricole de Beaune-la-Rolande présentent un travail effectué avec le chorégraphe Juan-Pablo Lastras Sanchez.
Le thème de ce parcours dansé porte sur la place des Justes dans notre société. Qui sont ces gens qui ont sauvé des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale ? Qui seraient les Justes d’aujourd’hui ?
Organisé dans le cadre du projet : « Pédagogie de la mémoire de la Shoah : une expérimentation franco-allemande pour la culture de la paix » en région Centre-Val de Loire et en Land de Saxe-Anhalt, financé par la région Centre-Val de Loire dans le cadre du dispositif : « Aux Arts lycéens ! »
© LPA45/S. Henry/ESC

Samedi 19 septembre à 16h30 à Orléans

//// Conférence

Un hôpital militaire pendant la Grande Guerre, installé au 45 rue du Bourdon Blanc, actuel Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

par Roger Jolly, membre de la Société Archéologique et Historique de l’Orléanais

Dès le déclenchement du conflit en août 1914, les autorités militaires ont recherché des lieux pour créer des hôpitaux militaires et des centres de convalescence. À Orléans et dans les environs, elles ont réquisitionné des écoles, des salles des fêtes, des églises qui ont très souvent été sommairement aménagées.
Un dortoir de l’hopital temporaire n°11, aménagé dans les combles du pensionnat Saint-Euverte
© Collection particulière

dimanche 20 septembre à 15h à Orléans

//// Conférence

Les Juifs dans la tourmente. 1914-1918Illustrée par des cartes postales françaises, allemandes et russes.

par Gérard Silvain, historien

Au début de la Grande Guerre, la nation devient une valeur supérieure aux classes sociales comme aux religions. Partout, le curé, le pasteur, le rabbin et l’imam des colonies bénissent ensemble les troupes mobilisées. Tant et si bien que la guerre va opposer les Juifs, patriotes chacun dans leur camp…
Néanmoins, l’antisémitisme que les Unions Sacrées avaient relégué au second plan revient rapidement tandis qu’en Russie, la guerre civile qui annonce la révolution d’Octobre 1917 s’accompagne de pogroms.
Le Parlement allemand réuni à Weimar, le 19 janvier 1919, proclame la République et celui de Vienne fait le même choix. Dans les deux nations germaniques, les Juifs placent leurs espoirs en ces nouveaux régimes fondés sur la démocratie.
Ils accèdent à des responsabilités politiques. Il s’en trouve, aussi, à la tête des mouvements révolutionnaires qui tentent d’établir une jonction entre la révolution russe, la révolution allemande et les insurrections qui éclatent dans l’Empire austro-hongrois.
Les conséquences seront tragiques.

Soldats allemand et autrichien célébrant Rosh Hashana sur le front. Carte postale 1916
© TDR

suivi à 16h de l’atelier pour enfants : Éliane Stern, le journal d’une petite fille pendant la Grande Guerre


jeudi 17 septembre 2015 à 18h à la médiathèque d'Orléans


////Projection


Papusza
de Krzystof et Joanna Krauze
(Fiction, 2h11, VOSTF, 2013, Argomedia)

Ce film retrace la vie de Bronislawa Wajs dite Papusza. Née en Pologne en 1908 dans une famille de musiciens itinérants, son enfance se déroule au gré de leurs déplacements à travers les bois, les champs, les chemins, une nature qui occupera plus tard une grande place dans son œuvre poétique. Elle apprend à lire en cachette de sa famille, joue de la harpe, compose des chants « dans sa tête ». La Seconde Guerre mondiale décime une partie de sa famille. Elle échappe aux massacres avec quelques-uns des siens, fuyant et se cachant dans les forêts.

Après la guerre, sa rencontre avec Jerzy Ficowski, un écrivain qui vit parmi les Tsiganes et recueille leurs coutumes, va changer sa vie.

Bronisława Wajs dit Papusza
Photo Jerzy Ficowski ©Musée Ethnographique de Tarnow, Pologne
Organisé par Mix-Cité 45, dans le cadre du colloque Femmes de l’entre-deux-guerres

du lundi 21 au samedi 26 septembre 2015

à la galerie de la Maison des Associations


////Exposition

Papusza, poétesse tsigane et polonaise

En partenariat avec l’association Loire-Vistule

mardi 15 septembre 2015 à 18h

Inauguration
Des châlits du camp de Beaune-la-Rolande sauvés de l’oubli

Inauguration en présence de Francine Christophe, internée enfant dans le camp de Beaune-la-Rolande

En février 2015, M. et Mme Largillière ont fait don au Cercil de châlits du camp de Beaune-la-Rolande, conservés jusqu’alors dans leur grenier.
Après les avoir fait restaurer, le Cercil a décidé de les installer dans le fragment d’une des baraques du camp de Beaune-la-Rolande, implantée dans la cour du Musée-Mémorial.


Photographie de propagande, destinée à l’Inspection générale des camps : montrant des châlits espacés, bien rangés et équipés de couvertures, elle vise à alimenter la propagande de Vichy affirmant que les Juifs « hébergés » dans les camps sont bien traités… (hiver 1941-1942)

Suivi du témoignage de Francine Christophe

Francine âgée de 8 ans est arrêtée et enfermée dans différentes prisons avec sa mère. Elles sont ensuite internées dans plusieurs camps dont celui de Beaune-la-Rolande. Elles y resteront pendant 9 mois. Elles dorment dans les châlits semblables à ceux qui seront désormais présentés dans la cour du Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv. 

Elles sont déportées à Bergen Belsen, le 2 mai 1944, avec d’autres femmes et enfants de prisonniers de guerre français. 

Parmi ces enfants qui ont été internés à Beaune-la-Rolande et déportés à Bergen-Belsen, seuls 10 ont survécu.


Francine Christophe en visite au Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv (2015)
©Guillaume Sylvain / TDR



Samedi 5 septembre 2015 de 10h à 16h à Jargeau

Forum des associations de la mairie de Jargeau

À l’occasion du Forum des associations de Jargeau, le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv présente l’histoire des 1 200 personnes internées dans le camp de Jargeau en tant que nomades : parmi elles, 700 enfants.

Un atelier, pour les enfants à partir de 9 ans, restituera, à l’aide de documents d’archives, l’histoire d’une famille tsigane pendant la Seconde Guerre mondiale.

Enfants dans le camp de Jargeau (sans date)
©TDR Cercil / fonds famille Lhomme-Rondeau