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Lundi 1er décembre de 10h à 12h

//// Signature

Salon du livre et de la presse jeunesse

Dédicaces Gilles Rapaport et Rolande Causse 
pour le livre Le convoi des mères, éd. Cercil, 2014

À l’occasion du cinquantième anniversaire du CRILJ, Centre de Recherche et d’Information sur la Littérature Jeunesse.








Dimanche 30 novembre à 15h


//// Visite commentée du Musée-Mémorial

Par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil
© TDR
Entrée 3€

En novembre 2014 

//// Mois du film documentaire

Parce que j'étais peintre, l'art rescapé des camps nazis

de Christophe Cognet (104 min, 2013)

En présence du réalisateur





Ce film mène une enquête inédite parmi les œuvres réalisées clandestinement dans les camps nazis. Il dialogue avec les artistes déportés encore vivants et avec les conservateurs de ces œuvres : des émotions qu'elles suscitent, de leur marginalisation, leurs signatures ou leur anonymat, de leur style, ainsi que de la représentation de l'horreur et de l'extermination.  
Surtout peut-être, il contemple longuement les dessins, croquis, lavis, peintures, conservés dans les fonds en France, en Allemagne, en Israël, en Pologne, en Tchéquie, en Belgique, en Suisse…  
Dans ce voyage parmi ces fragments d'images clandestines et les ruines des anciens camps, il propose une quête sensible entre visages, corps et paysages, pour questionner la notion d'œuvre et interroger frontalement l'idée de beauté. L'enjeu en est dérangeant, mais peut-être pourrons-nous mieux nous figurer ce que furent ces camps, appréhender les possibles de l'art et éprouver ce qu'est l'honneur d'un artiste - aussi infime et fragile que soit le geste de dessiner.


Franciszek Jazwiecki, 114 portraits faits à Buchenwald, Gros Rosen, Sachsenhausen et Auschwitz, conservées dans les réserves du Museum d’Auschwitz-Birkenau – 1943 à 1945. © Jour2Fête


6 novembre à Bourges (Cher) à 21h au cinéma de la Maison de la Culture de Bourges
en partenariat avec le Musée de la Résistance et de la Déportation du Cher
Tarifs et renseignements : 02.48.55.82.60

12 novembre à Voves (Eure-et-Loir) à 18h organisé avec le Cinémobile
en partenariat avec le Comité du Souvenir du camp de Voves et la mairie de Voves (séance scolaire à 9h30)
Tarifs et renseignements : 02 38 42 03 91

13 novembre à Thouars (Deux-Sèvres) à 20h30 au cinéma le Familia
en partenariat avec le Centre Résistance et Liberté de Thouars
Tarifs et renseignements : 05 49 66 42 99

21 novembre à Tours (Indre-et-Loire) à 19h45 au cinéma Les Studios
en partenariat avec la Maison du Souvenir de Maillé
Tarifs et renseignements : 02 47 65 24 89

22 novembre à Maillé (Indre-et-Loire) à 18h dans la salle du Conseil Municipal
en partenariat avec la Maison du Souvenir de Maillé
Renseignements : 02 47 65 24 89

24 novembre à Blois (Loir-et-Cher) à 20h30 au cinéma Les Lobis
en partenariat avec l’EPIC la Chesnaie (École de psychiatrie institutionnelle de la Chesnaie)
Tarifs et renseignements : 02 54 74 74 26

27 novembre à Beaune-la-Rolande (Loiret) à 18h organisé avec le Cinémobile
en partenariat avec la mairie de Beaune-la-Rolande (séance scolaire à 14h)
Tarifs et renseignements : 02 38 42 03 91

28 novembre à Pithiviers (Loiret) à 18h au cinéma Le Mail
en partenariat avec la mairie de Pithiviers (séance scolaire à 14h)
Tarifs et renseignements : 02 38 42 03 91

le Réseau Éducation et Histoire de la Seconde Guerre Mondiale est composé du Centre Résistance et Liberté de Thouars, du Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv, du Musée de la Résistance et de la Déportation du Cher, et de la Maison du Souvenir de Maillé.

Ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah





Mardi 25 novembre à 18h

//// Projections 

Ellis Island au cinéma 1983-2014

En présence des réalisateurs Robert Bober et Michaël Prazan

30 ans après le film de R. Bober et de G. Perec, le réalisateur Michaël Prazan revient sur le sujet d’Ellis Island. Avec quel regard ce jeune cinéaste, né après la guerre, aborde-t-il le même sujet que ses aînés ? La place de l’identité ou plutôt la recherche d’identité est-elle également au cœur du propos ? Nous pourrons confronter leurs regards au cours d’une même soirée de projection.
© TDR Arte France

à 18h Récits d’Ellis Island (1983, 116 min, INA)

de Robert Bober et Georges Perec 


© John Foley / P.O.L.

Ellis Island, petit îlot situé à quelques mètres de la pointe de Manhattan, apparut à Robert Bober et à Georges Perec comme le lieu même où venaient s’inscrire les thèmes et les mythes autour desquels s’articulait la recherche de leur identité.
Ce récit est composé de deux parties. La première « Traces » évoque l’arrivée des émigrés de 1882 à 1924 à Ellis Island. La seconde « Mémoire » est un témoignage filmé à New-York, sur les émigrants juifs et italiens entrés aux états-Unis par Ellis Island.

20h30 Collation


à 21h Ellis Island, une histoire du rêve américain (2014, 104 min, Les films d’un jour, Arte France)
de Michaël Prazan 


© TDR Les films d'un jour


Au tournant du XXe siècle, Lucky Luciano, William O’Dwyer, Pola Negri, George Voskovec ou Sam Goldwyn ont traversé l’Atlantique,  fuyant l’Europe, une existence misérable, persécutée ou incertaine pour les larges avenues de New York, les lucratifs tripots de Brooklyn ou les feux d’Hollywood.
En tirant les fils de quelques destinées exemplaires, qui font écho aux voix demeurées anonymes et depuis longtemps oubliées des autres immigrants, tramées de l’histoire du lieu même, ce documentaire fait dialoguer les drames européens de la première moitié du XXe siècle, avec une Amérique ambivalente, accueillant par vagues successives une immigration qui va renouveler et incarner le « rêve américain ».

Libre participation aux frais - Réservation conseillée pour la collation


samedi 22 novembre à 20h30
//// Projection au théâtre d'Orléans, salle Le Kid


Les Ombres, un conte familial 
de Leïla Ferrault-Levy

2013, 91 min, Camera Obscura, Pologne, BIP TV, BixFilms

 en présence de la réalisatrice



 « Édouard Rosenblatt, mon oncle, est né le 5 janvier 1944 en Pologne, dans l’étable des paysans qui cachaient ses parents. Pour le sauver, Abraham, son père, le dépose sur le rebord d’une fenêtre. Le 11 novembre 1944, alors qu’il se cache dans la forêt, Abraham est abattu par les Allemands et jeté dans une fosse.

Après la guerre, la mère d’Édouard, ma grand-mère, émigrée en France, négocie durement son retour avec la famille nourricière. Elle épouse mon grand-père qu’elle dit être le père d’Édouard. 46 ans plus tard mon oncle érige un cénotaphe : un tombeau vide, sans corps, pour son père inconnu. Ce jour-là sa famille française et sa famille polonaise sont réunies, seule manque ma grand-mère qui refuse de retourner en Pologne.
À travers cette pierre, j’interroge les ombres, les traces et les répercussions du génocide sur les trois générations des familles française et polonaise. » Leïla Ferrault-Levy



Projection organisée avec l’APAC

Non adhérents : 6€ - étudiants et demandeurs
d’emploi : 4€50 - Adhérents Cercil ou APAC : 4€50

Ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et de Ciclic