>>>Retrouvez désormais toute l'actualité du Cercil ici

du 29 janvier au 5 mai 2013
//// Exposition

Communiquer pour résister 1940-1944



 Le Cercil propose jusqu’au 5 mai, un questionnement sur l’action de résister, ou plus exactement sur l’importance de communiquer pour résister. La communication était importante pour la résistance individuelle, pour susciter la solidarité et coordonner les mouvements de Résistance. Émissions de radio, livres, poésies et journaux clandestins, lettres et tracts, rapports à Londres : comment communiquait-on et que communiquait-on ? L’exposition insiste sur la place qu’ont pu avoir, dans cette communication clandestine les persécutions subies par les Juifs puis les déportations.À partir du 29 janvier, les classes de l’Académie Orléans -Tours pourront rencontrer des témoins, visionner des films, participer à des ateliers sur le thème « Communiquer pour résister ». Il est possible aux classes de participer même en dehors du Concours National de la Résistance et de la Déportation.


le 29 janvier à 18h :  Inauguration de l’exposition


Suivi de la projection du film de Virginie Linhard et en sa présence 


Ce qu’ils savaient. Les alliés face à la Shoah (70 min, Cinétévé, 2012) 


Les informations dont disposaient les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale auraient-elles pu sauver une partie des Juifs européens de la folie meurtrière nazie ? Sur la base des révélations issues de documents déclassifiés, le film dévoile les choix et les motivations qui guidèrent Roosevelt, Churchill, Staline et de Gaulle pour sauver le monde du  désastre tout en négligeant la persécution des Juifs.

dimanche 27 janvier 2013
//// journée internationale de commémortaion en mémoire des victimes de la Shoah.

11h à Lamotte-Beuvron - Rue Cécile-Boucher

Cérémonie à la mémoire de la petite Renée Sznaper, internée en 1942 dans le camp du Sanatorium des pins de Lamotte-Beuvron et déportée avec sa maman Berthe. Organisation AREHSVAL, en présence de Léa Goldberg-Attali, enfant juive internée à Lamotte-Beuvron et sauvée par des justes.


Puis à Orléans au Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

15h Projection du film : « Destin d’enfants cachés »

(France 3 Centre, Betaproduction). en présence du réalisateur Benoît Cornuau. Ce documentaire, écrit avec l’historien Simon Osterman, apporte un éclairage sur des faits et des histoires oubliés, dans ces lieux du Cher ou de l’Indre où des hommes et des femmes ont dit non, sauvant ainsi, entre 1940 et 1944, plusieurs dizaines d’enfants juifs.

16h Les grands témoins du Cercil

Rencontre, animée par Nathalie Grenon, directrice du Cercil, avec d’anciens enfants cachés : Ida Apeloig qui témoigne dans le film de Benoit Cornuau, Léa Goldberg-Attali, seule enfant internée rescapée du camp de Lamotte-Beuvron et Sabrina, fille d’Annette Zaks.

17h Projection du film « Annette - Une enfant cachée dans un village du Berry »

(CRDP du Centre, 33 mn) en partenariat avec le SCEREN du Centre.L’histoire d’Anna Zaks, racontée par ses trois filles. Après l’arrestation de sa famille en 1942, Anna fut recueillie par un couple d’agriculteurs du Cher qui l’aimeront comme leur propre fille. Les élèves du collège d’Henrichemont ont co-réalisé ce film, avec Yann Guillemain et leurs professeurs.



mardi 22 janvier 2013 à 18h
//// inauguration
Les Juifs de France dans la Shoah
  À partir de 1940, les Juifs de France sont victimes d’une double législation anti-juive, française et allemande, qui les conduit à l’internement et finalement à la déportation. 76 000 Juifs, dont plus de 11 000 enfants, sont déportés entre 1942 et 1944, avec l’aide du gouvernement de Vichy, et assassinés à Auschwitz-Birkenau.

En France, l’année 1942 marque le début de ce que le président Chirac a nommé « l’irréparable », à savoir la participation active du régime de Vichy à la déportation des Juifs, enfants compris, vers le centre de mise à mort d’Auschwitz-Birkenau.

Au cours de l’été 1942, après la rafle dite du Vel d’Hiv, 8 000 personnes, dont 4 400 enfants, ont été entassées dans les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers, puis déportées. En zone sud, après les grandes rafles du mois d’août, des milliers d’autres sont internées dans le camp de Drancy, avant d’être livrées aux autorités allemandes et envoyées directement dans les chambres à gaz.

Mardi 22 janvier 2013 à 18h30
//// conférence
Histoire de la société allemande de 1900 à 1949
par Marie-Bénédicte Vincent, historienne et spécialiste de l'Allemagne des XIXe et XXe siècles, auteure de "Histoire de la société allemande au XXe siècle 1900-1949" (éd. La Découverte, 2011).

  La société allemande de la première partie du XXe siècle a connu une modernisation importante liée à la seconde industrialisation et à une homogénéisation croissante de sa population qui vit dans un État récemment unifié.

Pourtant, certaines structures sociales persistent malgré le choc de la Première Guerre mondiale et la succession des trois régimes que sont l’Empire, la République de Weimar et le Troisième Reich.

Cette conférence permet de s'interroger sur la spécificité de l'évolution sociale de l'Allemagne par rapport aux démocraties occidentales et d'analyser les points de rupture et de continuité dans la montée du nazisme et l'engagement de toute la société dans la Seconde Guerre mondiale.
vendredi 18 janvier à Jargeau à 15h
//// commémoration
Commémoration de la libération des nomades du camps de Jargeau
Le Cercil s’associe à la mairie de Jargeau pour témoigner d’une histoire oubliée, celle de l’internement des nomades entre 1941 et 1945 dans le camp de Jargeau. Cette cérémonie est organisée à l'occasion du 68e anniversaire de la fermeture du camp de Jargeau qui a eu lieu le 31 décembre 1945.

A Jargeau - Collège le Clos Ferbois
mardi 15 janvier à 18h
//// projection suivie d'une conférence
Montreuil-Bellay, un camp tsigane oublié
A une quinzaine de kilomètre au sud de Saumur, à la sortie de la petite ville de Montreuil-Bellay, dans le Maine-et-Loire, des milliers de Tsiganes ont été internés entre novembre 1941 et janvier 1945.  Certains sont ensuite transférés dans le camp d’Angoulême et surtout dans celui de Jargeau, d’où ils ne furent libérés qu’en décembre 1945.

Les « nomades », comme on les appelait administrativement depuis la loi du 16 juillet 1912, ont d’abord été assignés à résidence – et parfois internés – dans des camps, en application du décret du 6 avril 1940 qui a permis ensuite les internements par Vichy et les Allemands.

Le camp de Montreuil-Bellay, dans lequel ont transité plus de la moitié des Tsiganes internés en France, a été le plus grand « camp de concentration » pour nomades sur tout le territoire national. 

En présence de Jacques Sigot, historien, ancien élève de l'école normale d'Orléans.

Jeudi 3 janvier 2013 à 15h
//// visite atelier
"Histoire des lieux, traces d'aujourd'hui"
par Nathalie Grenon, directrice du Cercil