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Le Cercil – Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année !

Pendant les vacances, le Cercil est ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h.

Nocturne le mardi jusqu’à 20h. 
Fermeture les 24 et 31 décembre à partir de 16 heures, et les 25 décembre et 1er janvier toute la journée. 
Ouverture le 2 janvier à 14h.

Informations au 02 38 42 03 91. 






Pendant les vacances de fin d’année au Cercil

Mardi 26 décembre à 15h
à Orléans – Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

/// Visite commentée

Visite de l’exposition temporaire « Les enfants juifs du Montargois dans la Shoah »
par Dimitri Landré, médiateur pédagogique au Cercil.


Jeudi 28 décembre à 15h
à Orléans – Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

/// Visite commentée

Visite du Musée-Mémorial
par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil.







Jeudi 4 janvier à 15h
à Orléans – Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

/// Projection

Le voyage de Fanny
film de Lola Doillon, Origami Films/Bee Films, France-Belgique, 2016, 1h34.

Loin de leurs parents, Fanny, une jeune fille juive de 12 ans, et ses deux sœurs, sont cachées dans un foyer alors que la Seconde Guerre mondiale s’intensifie. Mais la traque des juifs est permanente et leur foyer est bientôt menacé. Obligée de fuir précipitamment, Fanny prend alors la tête d’un groupe de huit enfants et s’engage avec eux dans un dangereux périple à travers la France occupée pour rejoindre la frontière suisse. Ensemble, traqués de toutes parts, sauvés aussi parfois, ils vont s’efforcer de déjouer les pièges et de saisir les opportunités durant ces quelques jours de voyage pour sauver leurs vies.

Informations et inscriptions au 02 38 42 03 91. 
Mardi 19 décembre 2017 à 18h
au Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

/// Visite commentée de l’exposition temporaire

« Les enfants juifs du Montargois dans la Shoah »
Par Nathalie Grenon, directrice du Cercil

Informations et réservations au 02 38 42 03 91 


Mardi 12 décembre à 18h30 
à Jargeau – Salle des fêtes 

/// Spectacle

Les contes de la Gadgi ou la richesse des cultures nomades 
par Michèle Guillet, conteuse et Florent Gâteau, musicien 


Avez-vous déjà vu… un rat amoureux d’une saucisse ? Une claquette en or ? Un musicien qui jouait pour les revenants ou encore un oiseau vert avec une queue en poireau ? Toutes ces choses-là pourtant existent dans ces contes traditionnels facétieux, émouvants, racontés par “la gadgi”. Les instruments et la voix viennent s’y glisser, tour à tour trépidants et mélancoliques, pour un voyage aux pays des gens du voyage… 


Adaptation d’après les contes et dessins manouches collectés par le prêtre Joseph Valet et déposés aux Études Tsiganes à Paris. Tout public à partir de 6 ans.
Entrée libre.

Mardi 5 décembre à 18h
à Saint Jean de la Ruelle - Médiathèque

/// Conférence

Le génocide des Tutsi au Rwanda
par Florent Piton, Doctorant Université Paris Diderot, ATER Sciences Po Paris.

D'avril à juillet 1994, sur les collines du Rwanda, près d'un million d'hommes, de femmes et d'enfants sont assassinés pour la seule raison qu'ils étaient tutsi. Loin des formules commodes de "guerre interethnique" ou de "conflit tribal" trop souvent utilisées pour traiter des conflits africains, ce dernier génocide du 20ème siècle est le produit d'un racisme "moderne" et non d'une haine "traditionnelle". Né dans la colonisation, réappropriée à la fin des années 1950 par une partie des élites politiques et de la population, ce racisme fournit la toile de fond idéologique de leur assassinat. Cela ne signifie pas que le génocide était irrémédiablement inscrit dans l'histoire rwandaise depuis un demi-siècle, mais il ne fut pas non plus un accident, surgi de manière inattendue en 1994. Il s'agira donc, de se placer à l'articulation du temps long - celui de l'émergence du front racial ou ethnique - et du temps court - celui de la mise en acte du racisme par les pratiques de cruauté dans la "violence génocide".

Organisée par la Médiathèque de la ville de Saint Jean de la Ruelle, en partenariat avec le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv et le réseau des Cafés historiques en région Centre-Val de Loire.
Mardi 28 novembre 2017 à 18h
à Orléans – Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv
 
/// Projection
Dans le cadre de Mois du film documentaire

Jusqu’au dernier
La destruction des Juifs d’Europe - La solution finale (épisode 5)
série documentaire de Blanche Finger et William Karel, Zadig Production/France télévisions, France, 2014, 54 min.
 
En 1942, la déportation s’intensifie. Les ghettos de Lódz et de Lublin sont liquidés. Les Juifs que les SS jugent incapables de voyager sont tués sur place, les autres embarqués vers les gares et entassés dans des wagons à bestiaux. Tous les biens laissés derrière eux sont récupérés par les nazis. L’argent est versé sur le compte d’une banque qui sert à financer les opérations de déportation et d’assassinat et à payer les chemins de fer allemands. En juillet 1942, la police française arrête des milliers de Juifs dont la plupart sont conduits au Vel d’Hiv, avant d’être envoyés dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande puis déportés vers Auschwitz.

Cette série documentaire a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Mardi 21 novembre 2017
à Orléans - Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

S’engager pour libérer la France

à 18h 
Conférence précédée de l’inauguration d’un espace consacré à la Résistance juive et en particulier à Samuel Rosenberg, au sein du Musée-Mémorial.

/// Conférence - Témoignage
Les Juifs dans la Résistance
par Renée Poznanski, historienne, professeur à l’Université Ben Gourion du Neguev en Israël.

Au-delà de leur origine politique ou sociale, les résistants français juifs ont affirmé que leur engagement dans la clandestinité obéissait aux mêmes motivations que celles de leurs camarades non juifs : réagir contre l’occupation, l’assujettissement de la France aux nazis et au régime autoritaire de Vichy. De leur côté, les immigrés juifs d’Europe centrale ont souvent rejoint la clandestinité dans le cadre de structures spécifiquement juives et cela dès l’automne 1940. Que nous enseignent ces différentes modalités dans l’engagement résistant des militants juifs ? Comment comprendre leur combat pour la Libération de la France ?


/// Témoignage
Ida Apeloig, fille de Samuel Rosenberg, engagé volontaire dans l’armée française, puis maquisard.

Samuel et sa femme Golda, polonais, émigrent en France. À partir de 1930, ils vivent à Paris avec leurs enfants nés en France, Benjamin et Ida. En septembre 1939, Samuel s’engage dans la Légion comme volontaire étranger. Son régiment, qui se distingue à Soissons et à Nanteuil-Bussières, est cité « à l’ordre de la division ». Démobilisé en août 1940, il rejoint Châteaumeillant (Cher) où il a mis sa famille à l’abri. À partir d’avril 1943, il travaille comme menuisier chez André Vacher, qui fait partie de la Résistance et Samuel s’engage à ses côtés dans les F.F.I. (Forces Françaises de l’Intérieur). Début juin 1944, Samuel doit se cacher car il fait l’objet d’un mandat d’arrêt. Cela ne l’empêchera pas de participer à la libération de Châteaumeillant, de Guéret (Creuse) et enfin de Bourges (Cher).

À l’issue du témoignage, une collation sera proposée avant la projection.


à 20h
/// Projection en présence des réalisateurs et des familles de résistants engagés dans les MRJ-MOI

Nous étions des combattants
Film documentaire de Pierre Chassagnieux et Pauline Richard, France, 2017, 71 min. 

Ce film présente l’engagement des Juifs communistes contre l’occupant nazi en France. Ces Juifs, souvent très jeunes, ont joué un rôle important dans la Résistance et la libération de la France.

Organisée avec Mémoire des Résistants juifs de la Main d’OEuvre Immigrée.


Pour les scolaires, dans le cadre de la préparation du Concours National de la Résistance et de la Déportation 2017-2018, conférence à 14h, sur inscription.
Mardi 7 novembre 2017 à 18h
à Orléans – Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv

/// Projection en présence du réalisateur

Dans le cadre de Mois du film documentaire

L’arbre
film documentaire de Hakob Melkonyan, France, Prod. Toute l’histoire / Cinaps tv 2015, 55 min.

« L’Arbre est l’histoire de ma grand-mère Azniv Martirossian. C’est elle qui m’a raconté le génocide de 1915 dont elle fut la seule survivante des 38 membres de ma famille. Involontairement, cela est devenu une partie de ma vie. J’étais si profondément impressionné que j’ai le sentiment d’avoir tout vu de mes propres yeux. Ses récits sur les massacres des enfants se sont imprimés dans ma conscience. Je me souviens que lorsque ma grand-mère me racontait son histoire, elle devenait parfois silencieuse et son visage restait distant, froid ; elle disait qu’elle ne se souvenait plus de rien. Plus tard, après sa mort, j’ai compris qu’elle se souvenait de tout mais qu’elle ne voulait pas gâcher notre insouciance d’adolescents avec ses récits d’horreurs perpétrées par le gouvernement turc. Après un siècle de séparation, je reviens en Anatolie qui fut autrefois l’Arménie occidentale, pour refaire le parcours de sa déportation. » H. Melkonyan
 
En présence du réalisateur.

Ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

Ce film sera également présenté dans le cadre du Réseau éducation et histoire de la seconde guerre mondiale, au Centre régional Résistance et liberté de Thouars, au Musée de la Résistance et de la déportation du Cher à Bourges, à la Maison du Souvenir de Maillé.
Vacances scolaires d'automne

Jeudi 2 novembre 2017 à 15h
à Orléans – Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

/// Visite

Visite commentée du Musée-Mémorial

par Dimitri Landré, médiateur pédagogique au Cercil, autour de l’exposition temporaire « Les enfants juifs du Montargois dans la Shoah ».
Vacances scolaires d'automne

Mardi 31 octobre 2017 à 15h
à Orléans – Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

/// Lecture

Lecture pour petits et grands
par Marion Jouhanneau, médiatrice culturelle au Cercil.
Pour les enfants à partir de 8 ans.

Informations et réservations au 02 38 42 03 91. 
Vacances scolaires d'automne

Dimanche 29 octobre 2017 à 15h
à Orléans – Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

/// Visite 

Visite commentée du Musée-Mémorial 
par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil. 

Informations et réservations au 02 38 42 03 91.
Vacances scolaires d'automne
Jeudi 26 octobre 2017 à 14h15 
à Cerdon - Ferme de la Matelotte

/// Randonnées commentée 
Les fermes de Sologne : persécution des Juifs, déportations et sauvetages 
par Nathalie Grenon, directrice du Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv et Jean-Michel Rousseau, Œuvres universitaires du Loiret.

Entre juin 1941 et juillet 1942, 386 Juifs internés dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande, sont transférés dans trois fermes désaffectées situées en Sologne : c’est la préfecture d’Orléans qui assure la gestion de ce qu’elle nomme parfois les « kommandos de Sologne ». Après leur transfert en juillet 1942 au camp de Pithiviers, ces hommes seront déportés à Auschwitz. Effectué sur les lieux mêmes où rien n’a changé, ce parcours permet grâce à des témoignages et des documents d’archives de comprendre la vie quotidienne de ces internés, ainsi que leurs relations avec la population locale qui va aider des familles juives persécutées et ainsi les sauver.


Point de départ : Ferme de la Matelotte, en provenance de Cerdon, en direction d’Argent-sur-Sauldre (vers l’étang du Puits), à gauche, après la route qui part à droite vers l’étang du Puits, et avant la borne qui marque la séparation entre le Loiret et le Cher.

Organisée avec l’association des randonneurs Sullylois, la Fédération française de Randonnée Pédestre et les OEuvres universitaires du Loiret.
Vacances scolaires d'automne

Mardi 24 octobre 2017 à 15h
à Orléans – Cercil-Musée Mémorial

/// Projection

La brève vie d’Anne Frank Une histoire dans l’Histoire
film documentaire de Joane Séguin, Hollande, 2003, Denise Prézeau Int., RNTV, Anne Frank House, 28 min.

Cela fait exactement 75 ans cette année, qu’Anne Frank recevait le 12 juin 1942, pour ses 13 ans, le cahier à carreaux rouges sur lequel elle s’est mise à rédiger son journal. Cela fait 70 ans également que le Journal d’Anne Frank était publié le 25 juin 1947.

Organisée en partenariat avec la Maison Anne Frank de Amsterdam.

Mardi 17 octobre 2017 à 18h
à Orléans – Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv

/// Conférence

La promesse de l’Est - Espérance nazie et génocide (1939-1943)

par Christian Ingrao, historien, chargé de recherche au CNRS.

Comment les nazis ont-ils rêvé leur victoire et le « Reich de mille ans » ? Entre 1939 et 1944, l’utopie impériale nazie connut des débuts de réalisation dans les espaces conquis à l’Est, brutalement vidés de leurs habitants, déplacés, réduits en esclavage et, pour les Juifs, assassinés. Elle eut ses ingénieurs, ses agences et ses pionniers (pas moins de 27 000 jeunes Allemands). Elle suscita de la ferveur et de l’adhésion. Dans le Reich de mille ans aux frontières élargies par la conquête, une communauté racialement pure vivrait bientôt une existence réconciliée de prospérité sereine. Christian Ingrao examine pour la première fois, dans leur cohérence et dans leurs tensions, le travail des différentes institutions, le parcours des hommes et des femmes qui y ont pris part, l’ampleur des planifications successivement dessinées.

Modération : Walter Badier, docteur en histoire contemporaine à l’Université d’Orléans et professeur en histoire-géographie à l'ESPE Centre-Val de Loire.

Organisée avec l’Université d’Orléans.
Mardi 10 octobre 2017 à 18h
à Montargis, au Tivoli, 2 rue F. Roosevelt

/// Le grand témoin du Cercil
Raymonde Nowodworski

En 1933, les parents de Raymonde Nowodworski s’installent à Montargis. Avec la guerre, les persécutions commencent. En avril 1942, Mendel, le père, tente de passer en zone non occupée. Arrêté à la ligne de démarcation, il est interné dans un camp de travailleurs étrangers. Golda, la mère, est arrêtée le 14 juillet 1942. Internée au camp de Pithiviers, elle est déportée vers Auschwitz le 17 juillet 1942 par le convoi 6. Fajga et Rébecca (14 ans), la tante et la cousine de Raymonde, sont dans le même convoi. Raymonde a alors 13 ans, ses petites soeurs ont 9 ans (Suzanne), 7 ans (Flore) et 6 mois (Monique). Elles sont séparées et confiées à des familles d’accueil. Les trois aînées sont à leur tour arrêtées le 9 octobre 1942, un jour de classe. Le 11, elles sont transférées de la prison de Montargis au camp de Beaune-la- Rolande. Le 12 décembre 1942, elles sont conduites à Paris, dans des centres de l’UGIF. Fin août 1943, après plusieurs tentatives, elles parviennent à s’en évader. Grâce à un passeur trouvé par leur oncle, elles franchissent la ligne de démarcation et rejoignent leur père en Haute-Vienne. Fin août 1944, elles retournent à Montargis avec Mendel et retrouvent leur petite soeur Monique. Leur mère, Golda, assassinée à Auschwitz, n’est pas rentrée.

Organisée avec l’Agglomération de Montargis et la Médiathèque de l’Ame.

Dans le cadre de l’exposition présentée au Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv, du 10 octobre 2017 au 7 janvier 2018

/// Exposition
Les enfants juifs du Montargois dans la Shoah
Il y a 75 ans… des enfants étaient arrêtés dans le Montargois et internés dans le camp de Beaune-la-Rolande. Parmi eux, Raymonde, Suzanne et Flore…

En partenariat avec les Archives Municipales de Montargis 

Retrouvez le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv aux 20e rendez-vous de l'histoire de Ville de Blois du 4 au 8 octobre 2017

À l’occasion des 20ème Rendez-vous de l’Histoire de Blois, le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv sera présent sur le salon du livre sur le stand n°134 et proposera la découverte d’auteurs et la signature de leur dernier livre.

Vendredi 6 octobre 2017

/// Signatures à 11h

Anna Senik
Une famille juive de la Pologne à la France de Vichy (éd. Editions L'Harmattan, 2016)
Après une enquête sur sa famille disparue en Pologne, Anna raconte l’arrivée en France de son père Moshè en 1933. Il fit venir à Paris sa femme, Rywka et son fils, Haïm, en 1935. En 1939, il s’engagea volontaire dans l’armée française, comme la majorité des Juifs immigrés qui participèrent vaillamment aux combats.

/// Signatures à 14h

Michel Stermann
Maman Grète. Une éducatrice venue d’Allemagne pour des orphelins de la déportation en France et autres portraits de famille Maman Grete (éd. Editions Edilivre, 2016)
Grète et Rémy Stermann, éducateurs, ont exercé dans des foyers de la Commission centrale de l’enfance (CCE) qui ont recueilli, après la Seconde Guerre mondiale, des orphelins de la Shoah. Qui sont ces éducateurs ? D’où viennent-ils ? Comment se sont-ils rencontrés ? Qu’ont-ils vécu, séparément et ensemble ? Qu’a subi Rémy lui-même dans les camps de la mort ? Pourquoi la vie de Grète a-t-elle été si brève ? Quelles sont les circonstances de sa disparition ?

Samedi 7 octobre 2017

/// Signatures à 11h

Michèle Dassas
Une gloire pour deux (éd. Marivole Editions, 2017)
En 1943, Madeleine Sologne connaît la gloire aux côtés de Jean Marais dans L’Éternel Retour de Jean Cocteau. Le couple mythique symbolisait alors la résistance face à l’occupant. Renée, son amie d’enfance, s’implique, quant à elle, de plus en plus dans le sauvetage des juifs persécutés.

Dimanche 8 octobre 2017
 
/// Signatures à 14h

Roland Smolar
Migrations, une famille dans l’histoire du XXe siècle (éd. Editions L'Harmattan, 2016)
Né de la rencontre improbable entre un fils d’immigrés juifs de la Russie tsariste et d’une jeune femme dont les parents venaient de Picardie et d’Auvergne, l’auteur et sa famille ont subi les grands conflits qui ont traversé le XXe siècle. L’histoire familiale est confrontée à l’Histoire avec un grand H.
Mardi 3 octobre 2017 à 18h
à Orléans – Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv

/// Conférence-Rencontre
L’être ou pas
avec Jean-Claude Grumberg, dramaturge

« Je suis votre voisin. Vous me remettez ? Vous avez une seconde ? Vous êtes juif… C’est quoi au juste? » Quand deux voisins se croisent dans leur immeuble et que l’un, à partir des idées reçues sur la question, questionne l’autre sur « ce que c’est qu’être juif » : comment démonter avec humour et tordre le cou aux préjugés antisémites… « Le racisme antijuif remonte à la surface depuis un bon moment. Que doit-on faire ? Expliquer, je crois, comme avec cette farce philosophique qui a la bonne idée de ne pas aborder les questions que se posent les juifs, mais celles que se posent ceux qui ne le sont pas… Grumberg a cette grande vertu de distiller une forme de légèreté, pour parler de choses qui pèsent sur nos nuques depuis des décennies pour ne pas dire des millénaires… » Pierre Arditi, JDD.

avec Agnès Graceffa docteure en histoire (Lille 3/Hambourg), collaboratrice scientifique au centre de recherche Sociamm à l’Université libre de Bruxelles (ULB)

En écho au 77e anniversaire, jour pour jour, de la « loi portant sur le statut des juifs », signée le 3 octobre 1940 par Philippe Pétain, chef de l’État français, loi qui prétend déterminer qui appartient à la « race juive » afin de les exclure de la société française. Agnès Graceffa illustrera les conséquences de l’application du statut des Juifs pour le couple Gorlin, juifs étrangers réfugiés Paris en 1940. Intellectuels émigrés, Raïssa et Michel Gorlin sont russes de naissance mais possèdent la nationalité polonaise.


Représentations de la pièce, L’être ou pas de Jean-Claude Grumberg, au CADO du 29 septembre au 13 octobre 2017, mise en scène Charles Tordjman, avec Pierre Arditi et Daniel Russo. Adaptation du livre Pour en finir avec la question juive… (Actes Sud, 2013). En partenariat avec le Cado. 

Entrée libre dans la limite des places disponibles - Réservation conseillée au 02 38 42 03 91
Hommage à Simone Veil

Mardi 26 septembre à 18h
à Orléans – Cercil-Musée Mémorial

/// Conférence
Le face-à-face entre témoins et historiens de la Shoah

par Henry Rousso, historien, directeur de recherches au CNRS (Institut d’histoire du temps présent).

« Simone Veil fut l’une des femmes les plus exceptionnelles de son époque. Survivante active, militante tenace, combattante déterminée pour défendre la cause des femmes, de l’Europe, de la mémoire, elle fut aussi un esprit libre, hostile à toute forme de sectarisme, y compris pour la bonne cause. Elle fut une libérale au plus beau sens du mot. J’aimerais ici apporter une modeste contribution sur l’ouverture dont elle a fait preuve, après une première phase de malentendus, à l’égard du travail des historiens. ».

Ainsi commence le texte publié par Henry Rousso en hommage à Simone Veil, intitulé “Le face-à-face entre témoins et historiens de la Shoah” (Huffpost, 4 juillet 2017).

À partir d’une réflexion sur le parcours de Simone Veil, Henry Rousso abordera quelques thèmes essentiels de l’évolution de la mémoire de la Shoah en France depuis les années 1970.

En écho à l’intervention d’Henry Rousso, Jean-Pierre Sueur, ami du couple Veil et François Bordry, assistant au cabinet de Simone Veil à la présidence du parlement européen, évoqueront leurs relations avec elle.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Réservation indispensable au 02 38 42 03 91. 
Samedi 23 septembre 2017
à Monts, Maillé, Montreuil-Bellay et Avrillé-les-Ponceaux

/// Visites 

Voyage de la mémoire du Cercil

1ère étape : Camp de la Lande à Monts (Indre-et-loire)
Du 30 novembre 1940 à janvier 1944, un camp d’internement a existé dans la commune de Monts près de Tours, au lieu-dit La Lande. En décembre 1940, 616 personnes, des Juifs de l’Est de la France réfugiés en Gironde puis expulsés, arrivent à Monts. Elles seront rejointes par les Juifs arrêtés sur la ligne de démarcation en Indre-et-Loire et les enfants juifs tourangeaux arrêtés lors de la rafle de juillet 1942. En septembre 1942, les internés sont transférés à Drancy. Au total, 1 121 personnes auront été internées entre décembre 1940 et septembre 1942, 769 seront déportées, 20 survivront, parmi lesquelles aucun enfant. D’octobre 1942 à janvier 1944, le camp de Monts devient un camp d’internement pour femmes résistantes, communistes, provenant principalement des prisons parisiennes et du camp de Gaillon dans l’Eure.
En présence de Valérie Guillermic, maire de Monts et de Mania Gittman, enfant internée dans ce camp. Présentation de l’histoire du camp par Marie-Paule Fresneau-Petitgirard, présidente de l’Areshval. 

2e étape : Village Martyr de Maillé (Indre-et-loire)
Le 25 août 1944, jour de la libération de Paris, une division SS venue de Châtellerault pénètre dans le bourg de Maillé, tandis que le village est encerclé par des soldats de la Wehrmacht. Hommes, femmes, enfants sont systématiquement massacrés. Les Allemandsincendient les bâtiments avant de se replier. Un canon, installé sur une colline voisine, continuera à pilonner le village pendant une partie de l’aprèsmidi. Le soir du 25 août, on compte 124 victimes, âgées de 3 mois à 89 ans ; seulement 8 maisons ne sont pas détruites, sur la soixantaine que comptait le bourg. 
En présence de Bernard Eliaume, maire de Maillé et de Serge Martin, rescapé. Intervention de Romain Taillefait, directeur de la Maison du Souvenir.

3e étape : Camp de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire)
Le 8 novembre 1941, le camp d’internement de Montreuil-Bellay ouvre pour interner 258 nomades transférés du camp de la Morellerie, situé à Avrillé-les-Ponceaux. 243 autres, raflés dans l’Ouest, les rejoignent entre le 9 novembre et fin décembre 1941. En août 1942, on recense 1 096 internés – l’effectif maximum du camp –, principalement des nomades mais aussi des sans domiciles arrêtés à Nantes au printemps, dont beaucoup vont mourir au cours de l’hiver. En janvier 1945, 485 personnes pensent être libérées, 170 seulement le seront. Les autres sont envoyées dans un camp en Charente et 285 personnes dans le camp de Jargeau (Loiret) où elles ne seront libérées que le 31 décembre 1945.
En présence de Marc Bonnin, maire de Montreuil-Bellay et de Jacques Sigot. Intervention de Virginie Daudin, directrice de Centre Régional “Résistance & Liberté” de Thouars.


4e étape : Camp de la Morellerie à Avrillé-les-Ponceaux (Indre-et-loire)
Le camp d’internement de la Morellerie ouvre en décembre 1940 avec l’arrivée de plusieurs familles dites « nomades » selon la loi de juillet 1912. Début juillet 1941, elles sont rejointes par 25 opposants au régime de Vichy provenant du camp d’internement de la Haute-Barde (Beaumont-la-Ronce). Après cette date, des personnes relevant du droit commun rejoignent aussi le camp. Le 8 novembre 1941, les 258 nomades du camp de la Morellerie, dont nombre d’enfants, sont transférés dans le département voisin, le Maine-et-Loire ; ce transfert marque l’ouverture du camp de Montreuil-Bellay. Le 17 novembre de cette même année, ce sont les opposants au régime de Vichy qui seront transférés dans d’autres camps de la région, dont le camp de Rouillé dans la Vienne.
En présence de Jean-Jack Bordeau, maire d’Avrillé-les-Ponceaux et de Vincent Audren, président de l’association « la Mémoire de la Haute-Barde ».

Départ à 7h15 - Retour vers 20h. Repas tiré du panier à la charge des participants.
Tarif : 25 € / 20 € pour les amis du Cercil / 15 € pour les étudiants et les jeunes de moins de 18 ans. Réservation obligatoire au 02 38 42 03 91.