////Conférence
La loi du sang. Penser et agir en nazi
par Johann Chapoutot, Professeur des Universités à l’Université Paris III Sorbonne Nouvelle
présentation par Noëlline Castagnez, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université d’Orléans
Devant l’ampleur et le caractère inédit des crimes nazis – qu’ils soient collectifs ou individuels –, les historiens butent sur la causalité profonde. Ces comportements monstrueux s’appuient pourtant sur des fondements normatifs et sur un argumentaire juridique qu’il faut prendre au sérieux. Johann Chapoutot analyse comment les philosophes, juristes, historiens, médecins ont élaboré les théories qui faisaient de la race le fondement du droit et faisaient de la loi du sang la loi de la nature qui justifiait tout : la procréation, l’extermination, la domination. Une profonde intimité avec une immense littérature publique ou privée – correspondances, journaux intimes –, avec la science et le cinéma du temps, rend sensible comment les acteurs se sont appropriés ces normes qui donnent un sens et une justification à leurs manières d’agir.
*D’après le livre éponyme La loi du sang. Penser et agir en nazi (éd. Gallimard, 2014)
En partenariat avec l’Université d’Orléans, UFR d’Histoire
© TDR C. Helie Gallimard |
Allemagne, 1935. Les théories raciales sont aussi enseignées à l'école. © SZ-Photo / Scherl TDR |
*D’après le livre éponyme La loi du sang. Penser et agir en nazi (éd. Gallimard, 2014)
En partenariat avec l’Université d’Orléans, UFR d’Histoire