////Conférences
En partenariat avec l’Association de Solidarité Loiret-Algérie
Les Juifs d’Algérie et la France : émancipation et intégration
par Valérie Assan, historienne, chercheure au CNRS, auteure de Les Consistoires israélites d’Algérie au XIXe siècle, L’alliance de la civilisation et de la religion (Armand Colin, 2012)
Lorsque la France entreprend la conquête de l’Algérie à partir de 1830, les Juifs sont profondément enracinés dans le pays, où ils vivent avec le statut de dhimmi. Comment sont-ils devenus citoyens français et se sont-ils intégrés progressivement à la société coloniale puis métropolitaine ? Cette conférence rappelle comment la minorité juive d’Algérie a été ballottée par la France coloniale entre le statut d’« indigène » et celui de citoyen, jusqu’à l’indépendance algérienne de 1962.
Un Français juif d’Algérie
« Moi, je vais défendre la mère Patrie ! »
Sadia Darmon, juif d’Algérie française, est rabbin, professeur d’hébreu et bottier. En 1914, il devance l’attente de la mobilisation de sa classe, en se portant volontaire pour les combats. Il est d’abord soldat au 2ème Zouave de la 50ème Compagnie, dans la 1ère Escouade. Après la guerre il est déclaré invalide de guerre, et reçoit une carte de combattant volontaire et une croix du combattant.
Militaires ou civils, français et étrangers, 150 000 personnes, dont environ 10 % de Juifs, victimes des lois d’exclusion, furent internées et soumises au travail forcé, dans des conditions souvent inhumaines dans des camps où régnaient l’arbitraire, la haine, la violence et parfois, la torture.
Lorsque la France entreprend la conquête de l’Algérie à partir de 1830, les Juifs sont profondément enracinés dans le pays, où ils vivent avec le statut de dhimmi. Comment sont-ils devenus citoyens français et se sont-ils intégrés progressivement à la société coloniale puis métropolitaine ? Cette conférence rappelle comment la minorité juive d’Algérie a été ballottée par la France coloniale entre le statut d’« indigène » et celui de citoyen, jusqu’à l’indépendance algérienne de 1962.
Un Français juif d’Algérie
« Moi, je vais défendre la mère Patrie ! »
Archives familiales Nadia Offnung |
Sadia Darmon, juif d’Algérie française, est rabbin, professeur d’hébreu et bottier. En 1914, il devance l’attente de la mobilisation de sa classe, en se portant volontaire pour les combats. Il est d’abord soldat au 2ème Zouave de la 50ème Compagnie, dans la 1ère Escouade. Après la guerre il est déclaré invalide de guerre, et reçoit une carte de combattant volontaire et une croix du combattant.
Les camps d’internement au Maghreb et au Sahara sous Vichy
par Jacob Oliel, historien, chercheur indépendantMilitaires ou civils, français et étrangers, 150 000 personnes, dont environ 10 % de Juifs, victimes des lois d’exclusion, furent internées et soumises au travail forcé, dans des conditions souvent inhumaines dans des camps où régnaient l’arbitraire, la haine, la violence et parfois, la torture.
©TDR Cercil |
Mer Niger 1941 © TDR Spier |