Mardi 8 mars 2016 à 18h
Au Cercil - Musée-Mémorial des enfants du Vel d'Hiv
/// Rencontre
Femmes, poétesses et résistantes
Dans le cadre du Printemps des poètes et de la Journée internationale des femmes
Rencontre animée par Claude Mouchard, professeur émérite à l’Université Paris 8 et
rédacteur en chef adjoint de la revue Po&sie.
rédacteur en chef adjoint de la revue Po&sie.
Marianne Cohn,
par Bruno Doucey, auteur de Si tu parles, Marianne (éd. Elytis, 2014)
Née en 1922 en Allemagne, Marianne Cohn, jeune fille juive engagée très tôt au sein de la Résistance, sauve de la déportation plusieurs centaines d’enfants en les faisant passer clandestinement en Suisse. Un poème de Marianne, retrouvé dans la poche de l’un d’entre eux, constitue son seul témoignage des atrocités perpétrées par les nazis, des souffrances endurées. « Je trahirai demain » dit-elle, dans cette ode à la liberté. Marianne sera assassinée par ses tortionnaires le 8 juillet 1944, en Haute-Savoie, à quelques jours de la Libération.
Anna Langfus,
par Jean-Yves Potel, auteur de Les disparitions d’Anna Langfus (éd. Noir sur blanc, 2014)
Anna Langfus est une romancière française d’origine juive polonaise. Elle obtient le Prix Goncourt en 1962. Anna Langfus (1920-1966) est une rescapée de la Shoah. Installée en France après la guerre, elle publie trois romans Le Sel et le soufre (1960), Les Bagages de sable (Prix Goncourt 1962) et Saute, Barbara (1965). Elle est l’une des premières romancières à transmettre par la fiction l’expérience de la catastrophe. Son œuvre a été traduite en 15 langues. Pourtant Anna Langfus est peu connue du grand public.
En partenariat avec Loire-Vistule
